Brèves de Kherrata

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La salle de soins d’Ahamam dans un état lamentable

En cette période hivernale, la salle de soins d’AHAMAM, distante du chef-lieu communal de 5 km environs, est dans un état des plus lamentables : murs fissurés, toiture dégradée. Les citoyens qui y viennent pour des soins ou consultations médicales grelottent de froid et sont obligés de garder leurs manteaux, leurs vestes, ainsi que leurs bonnets pour se prémunir du froid. La température à l’intérieur de cette salle de soins est insupportable pour les malades, et la bâtisse risque de tomber, un jour, sur leurs têtes. Il est grand temps que les responsables de cette localité remédient à cette situation.

Projet d’un centre médico-pédagogique

La commune de Kherrata a été sollicitée par la direction de l’action sociale de la wilaya de Béjaïa en vue d’une assiette de terrain devant servir à l’implantation d’un centre médico-pédagogique pour enfants inadaptés mentaux. Une commission technique s’est déplacée sur les lieux en date du 14/10/2010 et a retenu un terrain d’une superficie estimée à 8 000 m&sup2,; située à la sortie sud de la ville de Kherrata, précisément à la cité Tala Ouhniche. Il est certain que ce projet sera d’un grand apport, surtout qu’il touchera une catégorie d’enfants en croissance continue et qui mérite vraiment une prise en charge réelle et efficace.

Le cri de détresse d’un parent

Le père très en colère, furieux même, nous à rendu visite pour crier haut et fort sa détresse et sa colère quant à la non prise en charge de son enfant, Marahi Hocine, âgé de 12 ans et élève en première année moyenne au niveau du CEM 8 mai 45 de Kherrata, par les centres médicaux spécialisés. En effet, le père était au comble du désarroi et ne cache pas sa déception du fait que son enfant qui est atteint d’une maladie bizarre appelée IMC (insuffisance motrice cérébrale) souffre en silence et n’arrive pas à trouver place dans un centre spécialisé «J’ai tapé à toutes les portes, mais on me répond toujours qu’il n’existe pas de centres pour ce genre de maladies. Est-il juste alors de laisser mon enfant mourir ?», se lamente t-il. A bon entendeur…

S. Chenouf

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