3 000 nouveaux scanners acquis par les banques

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Le dispositif de lutte contre la contrefaçon de la monnaie vient d’être renforcé avec notamment l’acquisition de moyens matériels des plus sophistiqués.

En raison du nombre de cas de faux billets enregistré ces dernières années en Algérie, les institutions financières et bancaires redoublent de vigilance, en s’acquittant de moyens matériels des plus sophistiqués.

“Les institutions financières et bancaires redoublent de vigilance face à l’ampleur du trafic de faux billets”. C’est ce qu’a affirmé le délégué général de l’association algérienne des banques et des établissements financiers (ABEF), M. Abderrahmane Benkhalfa.

Le dispositif de lutte contre la contrefaçon de la monnaie vient d’être renforcé avec notamment l’acquisition de moyens matériels des plus sophistiqués.

“Dans le but de détecter la fausse monnaie et les faux chèques, les banques viennent d’acquérir pas moins de 3 000 nouveaux appareils», a indiqué le délégué général de l’ABEF qui s’exprimait hier matin, sur les ondes de la chaîne III de la Radio nationale.

M. Abderrahmane Benkhalfa a indiqué dans ce sens, qu’“outre le remplacement des scanners et des compteurs de billets de banque par des appareils, nouvelle génération, les établissements financiers s’emploient à échanger toutes les informations sur les faux billets découverts afin de pouvoir contrecarrer les faussaires”.

L’invité de la Radio nationale a également expliqué que “le gouvernement cherche à contenir ce phénomène en œuvrant à l’élargissement de l’utilisation du chèque et à la résorption de l’économie informelle qui échappe au système financier et au contrôle de l’Etat”.

Celui-ci a, par la suite, tenu à rappeler que l’usage du chèques sera obligatoire à partir du 31 mars 2011, pour les montants dépassant les 500 000 dinars, précisant que “le virement, la carte magnétique, le prélèvement à la source, la lettre de change, le billet à ordre vont également être encouragés”.

Selon la même source, “la généralisation du chèque se fera progressivement en fonction du renforcement du réseau bancaire dans les régions éloignées afin d’assurer davantage de proximité géographique entre les lieux des activités commerciales et les agences bancaires”. Il a, à ce propos, souligné que pas moins de 120 millions de chèques ont été produits, dans ce cadre. “Ces chèques sont infalsifiables», a-t-il affirmé.

Le délégué général de l’ABEF a fait savoir que “ceux qui utilisent l’argent liquide en dehors des circuits bancaires doivent savoir qu’ils sont une proie facile pour les faussaires, en raison de la difficulté de distinguer le faux du vrai à l’œil nu”.

Une large campagne de sensibilisation, a-t-il dit, sera lancé prochainement pour “convaincre les grands commerces et les entreprises d’utiliser d’autres moyens de paiement que l’argent liquide, mais aussi à se doter de scanners à billets”.

Lemya Ouchenir

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