Selon les informations en notre possession, pas moins de six ex-députés et sénateurs viennent d’être définitivement écartés des rangs du FFS suite aux décisions émises par ladite commission. Il s’agit, entre autres, de Mme Louiza Chetti, ex-sénatrice, Malik Sadali ex-député de Aïn El-Hammam, Salah Djaâfer, ex-député de Larbaâ Nath Irathen, Arab Azzi, ex-député de Tizi Ouzou, ainsi que Nacer Kerboua, l’ex-premier secrétaire national du FFS et porte-parole du dernier congrès du parti. A en croire nos sources, les décisions de radiation ont également concerné deux autres députés de Béjaïa (dont on n’a pu avoir les noms) ainsi qu’un bon nombre d’élus à d’autres niveaux de responsabilité. Les désormais ex-cadres du FFS seraient redevables d’importantes sommes envers leur parti. Des sommes qui se sont incroyablement accumulées sur plusieurs années puisque, nous dit-on, les concernés n’ont jamais jugé utile de s’en acquitter, notamment pour ce qui est des redevances que devrait encaisser le parti sur les salaires de ses députés et sénateurs et dont le montant caracole à hauteur de 53 millions de centimes pour certains d’entre eux.De fait, et dans l’espoir de cerner au mieux cette nouvelle crise qui ébranle les structures du parti d’Aït Ahmed, nous apprenons que des personnalités constituant l’état-major du FFS, tels Ahmed Djeddaï, Djillali Leghima et Dalila Taleb, se sont empressés de prendre un engagement solennel pour une imminente mise à jour de leur cotisation. D’autres, comme Mustapha Bouhadef, ont préféré joindre l’acte à la parole et procédé à la régularisation de leur situation… jusqu’au dernier dinar !Toujours est-il que ce nouveau remous interne n’était nullement en mesure de détourner l’attention du FFS sur les questions politiques de l’heure et les débats qui vont avec. En effet, demain, à Boghni, les élus du parti et les militants parleront une nouvelle fois d’élections partielles et d’échéances électorales à l’occasion d’un conseil fédéral qu’on annonce “décisif” et “très attendu” puisque, nous assure-t-on, c’est à l’issue de cette réunion que le parti d’Aït Ahmed décidera s’il va prendre part ou non aux élections partielles de Kabylie, prévues pour le 24 novembre prochain. Une rencontre similaire se tiendra le même jour à Béjaïa pour trancher sur la même question.
Ahmed B.
