La situation que vit la Kabylie, ces dernières années, n’a pas laissé de marbre ses citoyens. Ces derniers ont, à maintes reprises, exprimé leur refus d’une telle situation qui paralyse, non seulement, les citoyens de la région, mais au-delà elle plombe toute initiative allant dans le sens de l’épanouissement et du développement de la région, surtout avec le retard qu’elle accuse depuis au moins une décennie.
Ait Abdelmoumène est une contrée qui a connu cet état de fait, et elle ne veut plus être la proie à de tels agissements, surtout, quand les citoyens connaissent un bout de ce qu’ils appellent l’insécurité régnante. Cette région est confrontée, non seulement au terrorisme qui écume les forêts de la région, mais à toute forme d’insécurité de délinquance, de dépassements…
Pour y remédier, les citoyens de la région ont observé une grève générale avant-hier, en guise de protestation contre les vols, les agressions et autres délits.
C’était suite à l’appel lancé par les comités de villages de la région que les citoyens ont répondu favorablement au mot d’ordre de grève générale, paralysant ainsi toute la région. Ni école, ni administration, ni marché et autres commerces, n’ont ouvert boutique le jour de la grève.
Les membres des comités de villages ne se sont pas contentés de la réussite de la grève.
Mais ils se sont même déplacés chez le chef de daïra et le groupement de la Gendarmerie pour en débattre de la situation qui prévaut dans leur localité. Ces mêmes comités ont aussi bloqué la siège de l’APC.
Les trois parties se sont données rendez-vous dans les jours à venir pour une autre réunion avec le P/APC, afin de mettre en action un plan pour endiguer le problème de l’insécurité dans la région.
A titre de rappel, les mêmes comités de villages qui ont appelé à une grève générale, ont déjà observé un sit-in devant le palais de justice de Draâ El Mizan, en signe de protestation contre l’insécurité.
M. Z.