“Pas de retrait des assemblées”

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Plus de 250 élus (APC – APW) du FFS se sont réunis hier à Larbaâ Nath Irathen, en présence du secrétaire national aux élus. La rencontre était politique, puisqu’il a été question de la position qu’adopterait le parti, en cas de dissolution des assemblées. Il en est ressorti à l’unanimité la décision du refus de courber l’échine, les élus rejetant toute idée de rendre le tablier et se prouvent à poursuivre le mandat jusqu’à son terme, quelles qu’en soient les conséquences. Si le RND et le FLN ont accordé leurs violons sur la question, ce n’est pas le cas du FFS qui manifeste une opposition et dont la déclaration de principe sera connue aujourd’hui.On murmure que Hocine Aït Ahmed prendrait contact avec le n°1 du FLN pour une action concertée. Aussi, il faut dire que certains élus du FLN à la mairie de Tizi Ouzou, ainsi que ceux du RND, sont sur le point de concocter une alliance pour s’y maintenir en poste. Des ralliements s’établissent dans plusieurs Assemblées communales et wilayales en Kabylie, pour s’opposer en bloc au retrait. Certains élus du RND comme du FLN désapprouvent la résolution des directions nationales respectives, reprochant l’absence de concertation dès lors que la décision engage les partis, et considèrent cela comme un traitement d’indignité. Ils expliquent cela par le fait qu’ils sont sommés uniquement de subir, et rappellent que le 10 octobre 2002, la participation aux élections relevait d’un acte de bravoure et de respect de la discipline partisane, car les conditions qui prévalaient alors n’étaient guère saines ni sécurisantes. Avec la résolution que vient d’arrêter le FFS à Tizi Ouzou, c’est tout le débat qui est relancé par rapport à cette question du retrait des élus en Kabylie. Certains P/APC, comme celui de la municipalité de Tizi Ouzou, se disent prêts à organiser un meeting populaire à Tizi Ouzou, pour rencontrer et débattre la chose avec la population. Le retrait ne peut être envisagé par le FFS qu’à condition que l’opération revête un caractère national. C’est en ce sens que le leader du FFS engagerait des pourparlers avec le FLN et le RND, pour que la crise connaisse enfin son épilogue, et s’estime en droit d’être associé à un débat de fond sur la question, nous avoue un dirigeant du FFS.

Khaled Zahem

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