L’Hygiène, dans ses différents volets, corporel, des lieux, de l’environnement, se présente comme un thème en bonne place dans les programmes scolaires, où l’élève apprend l’importance de la propreté dans sa vie et son influence sur la santé. Malheureusement, rien dans son environnement à l’intérieur ou à l’extérieur de son établissement ne vient conforter cet apprentissage par des exemples pratiques dans sa quotidienneté. Ce constat nous est confirmé tous les jours, par l’avancée des dépotoirs, jusqu’à proximité des établissements scolaires, et les décharges qualifiées de sauvages sont devenues domestiques, par la force de l’indifférence collective. Une de ces écoles, celle baptisée au nom du Chahid Amarene Aissa, réalisée en 1974 au village Vouaklane, à l’entrée sud de la ville de M’Chedallah, donne la nausée de part la décharge qui s’est formée à sa proximité au pied de son mur de clôture du coté nord où, malgré la présence d’un bac à ordures, les déchets de toutes sortes sont éparpillés dans tous les sens. Il est maintenant établi qu’aucun endroit n’est épargné pas même les plus sacrés, comme les cimetières, les mosquées ou les écoles. Les municipalités et les associations qui activent dans le domaine sont dépassées par l’ampleur du désastre. Et les dénonciations faites quotidiennement par la presse sont nombreuses, mais insuffisantes et vaines pour faire bouger les responsables par des mesures appropriées en vue de stopper la dégradation de l’environnement. Aussi, toutes les franges de la société doivent être sollicitées et impliquées dans cette lutte pour la préservation de l’environnement.
N. H.