713 postes PID affectés et 1 931 DAIS lancés

Partager

A défaut d’un poste de travail permanent, les jeunes universitaires et autres diplômés des instituts de la formation professionnelle se rabattent sur les mécanismes d’insertion pilotés, par la direction de l’action sociale où ceux de la direction de l’emploi par le biais de l’agence Anem, pour dénicher un emploi temporaire en attendant mieux.

Cependant, parfois l’attente dure et les jeunes rentrent alors dans un cercle éternel, d’un dispositif à un autre sans avoir la possibilité de se stabiliser.

Plus de vingt-quatre mille demandes d’inscription au programme PID (Prime d’insertion des diplômés) ont été réceptionnées, cette année, par les services de l’action sociale à Tizi Ouzou. Ce programme d’insertion professionnelle des jeunes universitaires ou techniciens supérieurs âgé de moins de 35 ans, a connu, contrairement aux premiers mois de son lancement, un important engouement et une très forte demande. Le chômage, qui a atteint des cimes importantes dans la wilayan a poussé les jeunes à se rabattre sur des formules destinées a priori à l’insertion professionnelle dépendant du secteur de la Solidarité et de l’Action sociale. La wilaya de Tizi Ouzou a bénéficié cette année d’un quota de 713 postes Pid dont 499 sont destinés aux universitaires, ce qui bien évidemment est loin de répondre à la très forte demande exprimée. Il s’agit pour le secteur de pallier le manque d’offres sur le marché de l’emploi, dans une wilaya, qui éprouve beaucoup de difficultés à développer son bassin industriel, dans un contexte sécuritaire et social particulièrement prouvant. Pour le directeur de l’action sociale à Tizi Ouzou, les dispositifs d’insertion professionnelle mis en place, par le secteur visent surtout à permettre aux jeunes de s’assurer une première expérience dans le monde du travail.

Il faut dire dans ce sens, que cette formule d’embauche appelée auparavant les contrats CPE ou les contrats préemploi, sont très porteurs surtout pour les collectivités locales, qui y trouvent un moyen efficace, pour lutter contre le manque criard en ressources humaines.

Dans ce sens, on apprendra que pour l’an dernier, la direction de l’action sociale de la wilaya de Tizi Ouzou a réussi à placer quelque 330 jeunes chômeurs en sein des collectivités, ce qui représente 24% du nombre total des placements effectués en 2009. “Le secteur de la Santé a “absorbé” durant la même période, 250 postes et l’Education 290 autres. Le nombre de contrats renouvelés en 2009, dans le cadre du Pid a été de 51 contre 1 074 et 927 respectivement en 2008 et 2007, selon M. Tigha, directeur de l’action sociale, quelques 300 dossiers de demande ont été rejetés cette année, pour des raisons liées à l’âge ou à un manque de qualification. 470 contrats de 2008 et 2007 n’ont pas été renouvelées pour diverses raisons, des abondons de poste, résiliation et recrutement par voie de concours. Ce que je dois préciser par contre c’est que nous faisons de notre mieux pour prendre en charge le maximum de nos jeunes», déclare M. Tigha, qui indiquent sur le même sujet “notre mission est de s’inscrire dans le cadre de la solidarité et d’aide à l’insertion sociale», insiste-t-il.

Le programme PID permet, pour rappel, à ses bénéficiaires de toucher des indemnités avoisinant les huit mille dinars pour les universitaires et six mille dinars pour les techniciens supérieurs et a déjà mobilisé la somme de 152 millions de dinars. Concernant le programme DAIS (dispositif d’aide à l’insertion sociale), 900 placements ont été effectués à travers les soixante-sept communes à mi-décembre. M. Tigha indiquera à ce propos que la wilaya de Tizi Ouzou a consommé 1 931 postes DAIS depuis juin dernier dont 1 065 constituent la première tranche d’un quota de l’année 2010. Toutes les daïras ont été touchées : “Je lance un appel aux collectivités pour s’impliquer davantage dans le processus de prise en charge des jeunes dans le cadre des différents programmes de l’Etat», déclare le directeur de l’action sociale de Tizi Ouzou, qui regrette au passage, le retard dans l’établissement des dossiers des postulants à la base.

A. Z.

Partager