L’ex-Maire de Tizi N’Berber et l’actuel édile de Melbou viennent d’être condamnés et probablement le futur P/APC d’une autre commune, sera lui aussi condamné pour une faute de gestion. Depuis quelque temps, nous assistons à des condamnations en série des édiles communaux pour parfois des erreurs de gestion qui auraient pu êtres évitées s’il y avait, comme cela se faisait auparavant, des inspections régulières. Outre l’Inspection générale des finances (IGF) qui procède à des inspections inopinées de toutes les institutions de l’Etat, il existe au niveau de chaque wilaya, une structure appelée inspection générale qui a la charge de procéder régulièrement à des inspections de la gestion des collectivités locales. Cette structure envoie-t-elle des brigades pour ce faire ou attend-elle que des rapports lui parviennent pour réagir ? Selon certaines sources, cette dernière effectue une moyenne d’une inspection par mois, ce qui laisse supposer que la 52e commune à inspecter durant un mandat, le sera vers la fin du quinquennat, alors que la première verra les éléments de l’inspection atterrir chez elle dès le premier semestre de travail de la nouvelle Assemblée élue. Placée sous l’autorité du wali, elle a pour principale mission, l’évaluation permanente de l’activité des collectivités et la prévention des défaillances. Elle propose, par conséquent, les correctifs nécessaires tout en veillant au respect de la législation et de la réglementation. Nous ne voyons pas sa mission sous un angle répressif dira un cadre de la wilaya qui rajoutera que la mission de l’inspection générale est plutôt orientée vers la mise en application au niveau de certaines institutions défaillantes des meilleures méthodes de travail récoltées, parfois, chez d’autres institutions plus organisées. La multiplication des inspections peut-elle faire éviter aux maires de commettre des erreurs qui peuvent leur nuire personnellement ? La question reste posée.
A. Gana