Hausse généralisée des prix des produits alimentaires

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Après une année charnière dans la vie du citoyen lambda, la nouvelle année est attendue avec impatience, car, faut-il le souligner, le plan quinquennal prendra, peut-être, son envol dés cette année.

Et dans ce cas de figure, le citoyen algérien est en droit d’attendre une amélioration de son cadre de vie, surtout avec tout le tapage qui entoure les projets prévus dans le cadre de ce plan de relance.

Et voilà donc, après les pénuries de lait surtout qui a duré plusieurs semaines, l’année 2010 a tiré sa révérence en laissant l’Algérien toujours soucieux des lendemains incertains. A peine l’année 2011 entamée, le citoyen s’est vu confronter à une nouvelle hausse généralisée des produits alimentaires. Le prix de l’huile de table, par exemple, est passé de 280 DA les deux litres, à plus de 350 DA, le sucre aussi a atteint 120 DA, les prix des fruits et légumes ont atteint leurs limites.

Devant cet état de fait et devant l’impossibilité de la majorité des citoyens de répondre positivement aux exigences de la vie, quelle parade adoptée face à cela ? Rien n’indique que la situation redevienne « normale ». Surtout avec la hausse des prix des matières premières sur le marché mondial, ce qui induit, selon les opérateurs économiques, cette hausse de ces produits. Donc, de ce fait, l’Algérien est appelé à serrer davantage la ceinture et de fermer les yeux quant à la consommation de certains produits, qui, pas loin que l’an dernier étaient à la portée de tous. Ce qui explique, que l’Etat en tant que garant de l’équilibre social, est défaillant, du moins de ce côté car, il serait impossible pour les pouvoirs publics de subventionner plus de 90% des produits de première nécessite, comme ils le font actuellement pour le lait. Dans ce cas de figure, les quelques milliers de DA versés en guise d’augmentation de salaire pour les quelques 3 millions de fonctionnaires, en fixant le SMNG à 15.000 DA, n’est, autre que de la poudre aux yeux,qui met en réalité l’Algérien devant le fait accompli. Licenciement, chômage, familles nombreuses, tels sont les ingrédients qui meublent la vie quotidienne des citoyens. Il suffit de faire un simple décompte pour s’en apercevoir que le smicard algérien ne peut subvenir à ses besoins au-delà d’une semaine avec le maigre salaire qu’il touche. Entre les factures d’électricité de l’eau, de produits alimentaires, de loyer, d’affaires scolaires, de fêtes&hellip,; que le fonctionnaire doit honorer à la fin de chaque mois ou bimestre, il est à se questionner sur toute cette gymnastique que font les pères de familles pour joindre les “deux bouts.”

Cette hausse, vertigineuse, des prix de ces produits dont nul ne peut s’en passer, vient au moment où il est difficile d’engager un quelconque avis sur la suite à réserver à cette situation, si ce n’est de tirer les marrons du feu, au profit des spéculateurs de tout acabit ou autres suceurs de …

M. MouloudjEt dans ce cas de figure, le citoyen algérien est en droit d’attendre une amélioration de son cadre de vie, surtout avec tout le tapage qui entoure les projets prévus dans le cadre de ce plan de relance.

Et voilà donc, après les pénuries de lait surtout qui a duré plusieurs semaines, l’année 2010 a tiré sa révérence en laissant l’Algérien toujours soucieux des lendemains incertains. A peine l’année 2011 entamée, le citoyen s’est vu confronter à une nouvelle hausse généralisée des produits alimentaires. Le prix de l’huile de table, par exemple, est passé de 280 DA les deux litres, à plus de 350 DA, le sucre aussi a atteint 120 DA, les prix des fruits et légumes ont atteint leurs limites.

Devant cet état de fait et devant l’impossibilité de la majorité des citoyens de répondre positivement aux exigences de la vie, quelle parade adoptée face à cela ? Rien n’indique que la situation redevienne « normale ». Surtout avec la hausse des prix des matières premières sur le marché mondial, ce qui induit, selon les opérateurs économiques, cette hausse de ces produits. Donc, de ce fait, l’Algérien est appelé à serrer davantage la ceinture et de fermer les yeux quant à la consommation de certains produits, qui, pas loin que l’an dernier étaient à la portée de tous. Ce qui explique, que l’Etat en tant que garant de l’équilibre social, est défaillant, du moins de ce côté car, il serait impossible pour les pouvoirs publics de subventionner plus de 90% des produits de première nécessite, comme ils le font actuellement pour le lait. Dans ce cas de figure, les quelques milliers de DA versés en guise d’augmentation de salaire pour les quelques 3 millions de fonctionnaires, en fixant le SMNG à 15.000 DA, n’est, autre que de la poudre aux yeux,qui met en réalité l’Algérien devant le fait accompli. Licenciement, chômage, familles nombreuses, tels sont les ingrédients qui meublent la vie quotidienne des citoyens. Il suffit de faire un simple décompte pour s’en apercevoir que le smicard algérien ne peut subvenir à ses besoins au-delà d’une semaine avec le maigre salaire qu’il touche. Entre les factures d’électricité de l’eau, de produits alimentaires, de loyer, d’affaires scolaires, de fêtes&hellip,; que le fonctionnaire doit honorer à la fin de chaque mois ou bimestre, il est à se questionner sur toute cette gymnastique que font les pères de familles pour joindre les “deux bouts.”

Cette hausse, vertigineuse, des prix de ces produits dont nul ne peut s’en passer, vient au moment où il est difficile d’engager un quelconque avis sur la suite à réserver à cette situation, si ce n’est de tirer les marrons du feu, au profit des spéculateurs de tout acabit ou autres suceurs de …

M. Mouloudj

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