Continuant à sillonner une à une les communes de la wilaya de Béjaia pour des prises de contact avec les populations et les autorités locales et s’imprégner par la même des problèmes sur le terrain, le wali de Bejaia accompagné d’une impressionnante délégation s’est rendu mercredi matin, à la commune de Seddouk, où il est resté plus de quatre heures
Continuant à sillonner une à une les communes de la wilaya de Béjaia pour des prises de contact avec les populations et les autorités locales et s’imprégner par la même des problèmes sur le terrain, le wali de Bejaia accompagné d’une impressionnante délégation s’est rendu mercredi matin, à la commune de Seddouk, où il est resté plus de quatre heures. Après avoir visité le chantier de rénovation de la polyclinique et le stade communal, il s’est dirigé à la salle des fêtes de la municipalité où il a animé une séance de travail avec les autorités locales en présence d’une foule nombreuse. Avant de prendre la parole, le wali a suivi sur écran géant, une vidéo commenté par le président de l’APC où sont filmés l’ensemble des projets en souffrance qui nécessitent une relance comme l’abattoir, la ZAC, etc. le wali a entamé en précisant que la vidéo est une nouveauté qu’il espère retrouver ailleurs car elle permet de donner avec précision les détails sur l’ensemble des activités de la commune. Ensuite, il informe l’assistance qu’à travers les 47 communes précédemment visitées, les problèmes soulevés par les autorités et les populations sont presque identiques. Ils ont trait à l’AEP, les routes, l’électricité éducation etc… » Je suis venu avec une forte délégation comprenant un sénateur, des députés, des membres APW et des directeurs centraux, car seul, je ne pourrais faire tout à la fois. On conjuguera nos efforts pour pouvoir y arriver « , a-t-il dit. » Le maire a soulevé les aides dérisoires qu’accorde l’Etat aux communes. Je dirai que le problème est plus complexe que cela, du fait que l’Etat accorde des projets sur demande des APC et une fois accordés ils moisissent dans les tiroirs. A titre d’exemple, là ou je passe, on me demande l’inscription d’un lycée. Quand on a demandé au ministère 4 dans le cadre de la tranche 2011, on nous a accordé que deux dont un seul est acquis ; tout en nous précisant que la wilaya de Béjaia a bénéficié de 9 lycées depuis 2006, et qu’aucun de ces projets n’a été lancé. Pour le gaz de ville, la wilaya de Béjaia est la moins dotée par rapport aux autres wilayas. Je fais la un constat et non une critique. Mais seulement les pouvoirs publics conscients de ce retard ont fait de la mise à niveau de la wilaya de Béjaia une priorité en mettant en place un programme spécial de dotation de 50.000 foyers durant ce quinquennat. Les études entamées en 2009 et 2010, vont rentrer en exécution en 2011, suivant les calendriers établis. Seulement, je demande aux citoyens de ne pas entraver l’exécution des projets. Car certains ne laissent pas les conduites passer par leurs champs « , a-t-il ajouté. il a parlé aussi des obstructions de routes par les populations regrettant que pour un » oui » pour un » non « , on ferme la route. » Tout le monde est gêné par ces obstructions de routes qui se font ça et la. Quand une route est fermée pour réclamer l’eau qui est une source de vie à la rigueur c’est compréhensible. Mais quand une route est fermée pour une augmentation de 5 dinars du tarif de transport, cela dépasse tout entendement. Ce n’est pas une urgence donc une concertation entre les citoyens, la direction des transports et le syndicat des transporteurs est nécessaire pour une décision consensuelle qui ne lésera aucune des parties. Dans la plupart des cas ce sont les citoyens qui payent. Un malade empêché de passer, a vu son cas s’aggraver, un voyageur a raté son vol etc…Ma porte est ouverte et celles des directions de wilayas sont ouvertes pour les citoyens quand il s’agit de vrais problèmes « , abonda-t-il. Donnant la parole aux citoyens, beaucoup sont intervenus pour poser des problèmes communs ou individuels. Continuant son périple, le wali s’est rendu ensuite dans l’après midi à la commune d’Amalou.
L.Beddar