Le village plongé dans le noir

Partager

Le village Thamourth Ouzamour, sis à quelques trois kilomètres au nord de la ville de M’Chedallah, plonge dans un noir total dès la tombée de la nuit car l’éclairage public ne fonctionne pas. Le réseau en question a pourtant, selon quelques habitants du village, connu une opération de réfection il y a moins d’une année. Une opération qui semble avoir été réalisée à la hâte. Sinon, comment expliquer que, quelques mois seulement après son exécution, les lampadaires flambant neuf, sont hors d’usage. Les villageois ont adressé plusieurs correspondances aux responsables municipaux, en vue de trouver une solution à ce problème, ne comprennent toujours pas la lenteur dans l’intervention des services concernés. En ce moment, aucun villageois ne prend le risque de mettre le nez dehors à la tombée de la nuit craignant toute mauvaise surprise, surtout que la région connaît ces derniers mois une recrudescence inquiétante de l’insécurité. Pour preuve, il y a moins d’un mois, un jeune villageois qui s’apprêtait à rentrer chez lui a été surpris par un groupe de terroristes qui ont profité de l’obscurité pour l’enlever, avant qu’il ne soit relâché qu’après une semaine de séquestration. Ce qui fait que les autorités locales doivent agir sans délais afin de procéder à la réfection de ces réseau d’éclairage qui ne sert, en ce moment, que de décor. Le moins que l’on puisse dire sur ce village, c’est qu’il est tout bonnement marginalisé par les pouvoirs publics, car, en plus à la détérioration du réseau d’éclairage, la totalité des pistes et autres routes de ce village se trouvent dans un état de dégradation lamentable. Pour l’eau potable, malgré le renforcement de son réseau d’AEP à partir de la source noire, sise au village M’Zarir dans la commune de Saharidj, les habitants du village Thamourth Ouzamour ne reçoivent ce liquide vitale que moins de deux heures par jour.

N. H.

Partager