Sommes-nous incapables de préserver notre environnement et par ricochet sauvegarder aussi notre santé en déperdition? Tout cela pour des bêtises que nous commettons en polluant la nature avec des décharges sauvages créées sur les accotements du CW 141, très fréquentés par les automobilistes.
Une pratique qui nuit aussi au prestige d’une région qui reçoit des millions de visiteurs qui viennent chaque année admirer une beauté offerte gracieusement par la nature, le mausolée de Cheikh Aheddad, la station thermale de Sidi yahia. La plus importante de ces décharges est située à la sortie du pont de Bisiou en allant vers Akbou. L’endroit est magnifique car situé au piémont de la montagne de Gueldamen, où la verdure attire le regard des automobilistes qui ne trouvent pas pareil enchantement ailleurs. Mais en amorçant le virage d’avant le pont, ils tombent nez à nez avec des amas d’ordures de tout genre surtout ménagères qui agressent la vue bien entendu. Pourtant, la municipalité d’Akbou a tout mis en œuvre pour bannir cette décharge sauvage créée il y a des années par des particuliers, en installant des pancartes signalant l’interdiction de jeter des ordures à cet endroit, et même des garde-fous pour empêcher les automobilistes pollueurs de s’arrêter pour jeter des ordures, mais en vain. Une autre décharge sauvage qui a tendance à se pérenniser est située à Sahel au lieudit, Pont de gendarmerie. Ce lieu symbolique mérite bien d’être classé monument de la guerre d’Algérie, puisque c’est à cet endroit que le premier attentat dans la région a été perpétré pour les moudjahidine en attaquant des gendarmes de passage, et non comme décharge publique qui donne un visage hideux à l’endroit. Il est, sans nul doute, temps aux adeptes de la nature de créer des associations qui mèneront des campagnes de sensibilisation des citoyens pour la préservation de l’environnement. Sans cela, le prestige de la région continuera à pâtir.
L. Beddar