La chambre d’accusation près de la cour de Tizi Ouzou a prononcé hier, la liberté provisoire en faveur de 12 jeunes arrêtés au cours des derniers événements qui ont secoué la wilaya de Tizi Ouzou.
L’instance judiciaire qui étudiait hier, l’affaire a répondu favorablement à l’appel introduit par le collectif de la défense.
La chambre d’accusation a donc décidé d’infirmer l’ordonnance du procureur de la République portant mise sous mandat de dépôt des 12 jeunes arrêtés. Pour maître Sahli, membre du collectif d’avocat constitué par la LADDH, cette décision soutenue par le parquet, doit être suivie par un non lieu et un acquittement de ces jeunes qui « n’ont d’autre tort que celui d’avoir crié leurs ras- le- bol et demander leurs droits ». La fédération du FFS à Tizi Ouzou a salué à travers une déclaration la libération des jeunes détenus arrêtés lors des derniers événements qu’à connu la région, elle a exprimé « son entière satisfaction en cette heureuse circonstance » et salué « la mobilisation citoyenne et pacifique des comités de quartiers et de villages et leur mobilisation pour apporter un soutien à ces jeunes innocents ».
Par ailleurs, plusieurs citoyens, des familles de détenus entre autres, ont tenu, hier, un sit- in devant la cour de Tizi Ouzou pour justement « exiger la libération de jeunes incarnés ». Pour cela, un rassemblement de protestation a été organisé la veille par la coordination des quartiers de la ville de Tizi Ouzou dont une délégation a été reçue par le wali de Tizi Ouzou.
La coordination a, notamment, dénoncé le climat d’insécurité qui règne dans la ville des Genêts.
A.Z.