Sur fond de manifestations populaires, l’affiche du Café littéraire montre Zine El Abidine Ben Ali décorant Dominique Strauss Kahn, directeur général du FMI, qui le félicite pour le succès du modèle libéral policier tunisien. Un modèle qui a désormais vécu. Contournant l’interdiction du ministère de la Culture, le Café littéraire quitte ses pénates du Théâtre régional de Béjaïa pour se trouver refuge à la résidence universitaire d’Aamriw. Rendez-vous est donné cet après-midi à 16 heures au grand public autour d’une conférence animée par un sociologue Tunisien, autour du thème tout frais de la Révolution du jasmin. «La révolte de la Tunisie de l’intérieur et des jeunes. Echec d’un modèle libéral sous surveillance», tel est précisément le thème d’une conférence du sociologue Mohamed Raouf Saïd. Un évènement d’actualité qui ne manquera pas de drainer un grand public, d’autant que beaucoup de débats animent la société sur la reproductibilité de l’expérience tunisienne en Algérie.
L. M