Autour de la visite

Partager

Du minibus de la presse

La wilaya de Tizi-Ouzou a eu recours à un minibus d’un jeune transporteur de Boukhlafa (banlieue de Tizi-Ouzou) pour prendre en charge les journalistes jusqu’à Azeffoun.

Seulement, si la presse et les services de la wilaya savaient que ce minibus faisait partie du cortège ministériel, il n’en était pas de même pour les automobilistes sur la route qui flairaient légitimement un bien futé transporteur de voyageurs qui voulait profiter des circonstances d’un cortège officiel pour mieux passer les encombrements de Tadmait, Taboukirt et d’ailleurs.

Le résultat est que le jeune conducteur est poussé à étaler tout son art pour coller au cortège ministériel et ne pas faire rater la mission des gens des médias qui étaient plus d’une quinzaine. Il devait jouer de la concurrence même avec l’ambulance de la Protection civile qui tenait visiblement à passer absolument devant les journalistes.

Il est vrai que le minibus ne portait aucun signe prouvant qu’il fait partie du cortège officiel. Vite un drapeau ou un emprunt de gyrophare … la prochaine fois.

Le wali sur tous les fronts

Si M.Djamal Ould Abbès, le ministre de la Santé est resté détendu et souriant tout au long de sa visite jeudi, dans la wilaya de Tizi-Ouzou, il n’en était pas de même pour tout le monde. C’est le cas du wali de Tizi-ouzou, M. Abdelkader Bouazghi, qui était, au four et au moulin sur plusieurs fronts.

La visite n’avait pas commencé que déjà devant le salon d’honneur de la wilaya, il interviendra avec d’autres responsables, pour calmer la colère de quelques jeunes qui s’y étaient introduits pour protester au sujet d’un problème de licenciement.

Ensuite, la délégation venait à peine de prendre la route d’Azeffoun, que le voici rappelé visiblement en urgence au siège de la wilaya. Les journalistes l’ont observé rebroussant chemin pour ensuite rattraper le cortège ministériel à quelques kilomètres d’Azeffoun.

A Draâ Ben Khedda, le wali est allé au devant de quelques manifestants regroupés à quelques mètres du projet du nouvel hôpital de la ville, seconde étape de la visite du ministre. M. Bouazghi réapparaîtra à côté du ministre quelques instants après sans que celui-ci n’ait visiblement remarqué quelque chose. D’ailleurs, à un commentaire humoristique sur le retard observé dans la réalisation de l’hôpital par une société portugaise, appelant celle-ci à faire à la Ronaldo, le wali tentera un sourire difficile. Visiblement le wali avait ses pensées ailleurs, amenant le ministre à redire son commentaire.

S. A-H

Partager