L’ANSEJ ouvre deux antennes à Derguina et Akbou

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L’ANSEJ de Béjaïa vient d’étendre son réseau en créant deux autres agences.

L’agence nationale de soutien à l’emploi de jeunes de Béjaïa, a le mérite d’avoir sauvé du désœuvrement des milliers de jeunes en les aidant à s’insérer facilement dans la vie active par le biais de la création de leurs propres entreprises. Afin de désengorger l’agence de Béjaïa où des foires d’empoigne se créent chaque journée de réception, la restriction à une seule journée de réception par semaine est levée. Les jeunes promoteurs ont donc la latitude de déposer leurs dossiers durant les 5 jours ouvrables de la semaine, c’est-à-dire du dimanche au jeudi. Par ailleurs, l’ANSEJ de Béjaïa vient d’étendre son réseau en créant deux autres agences. «Notre nouvelle stratégie a pour objectif de faire un travail de proximité en rapprochant nos services des promoteurs ruraux. Dans cette optique, nous venons de créer deux agences, l’une à Akbou, l’autre à Dergana. Ces agences joueront dans l’immédiat un rôle de boîtes postales, où les agents mis en place informeront les jeunes des nouvelles dispositions prises par l’Etat, vérifieront la conformité des dossiers avant de les acheminer à l’Agence centrale de Béjaïa qui les présentera à la commission technique. Mais plus tard, ces agences auront leur propre autonomie avec chacune son directeur et sa commission. Nous regrettons seulement de n’avoir pas pu ouvrir en même temps l’agence de Sidi Aïch. L’APC n’a pas répondu favorablement à notre demande d’un local d’exploitation», a fait savoir Hammouche Hamouche, le directeur de l’agence de Béjaïa. Sont levées aussi, toutes les restrictions frappant auparavant certains créneaux d’activité tels que le transport de voyageurs et de marchandises, etc. mais sans se départir de l’orientation des promoteurs vers des activités à la fois fiables et rentables quand c’est nécessaire. Il faut dire aussi que depuis l’avènement de l’ANSEJ, des milliers d’emplois permanents ont été créés. Cependant, si 80% des promoteurs ont réussi dans leurs entreprises, il n’en demeure pas qu’une minorité a rencontré des difficultés, d’où les déboires de remboursements des crédits bancaires.

L. Beddar

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