A l’occasion du 18 février, fête nationale du Chahid, la maison de la culture Mouloud Mammeri de Tizi-ouzou a rendu hommage à une figure de la révolution, restée longtemps dans l’ombre, Kaci Ihaddaden dit Cheikh Ousmaïl. Une conférence sur le parcours, la vie et le rôle révolutionnaire du Chahid a été tenue au petit théâtre de la maison de la culture. Des moudjahiddines et frères de combat, venus de plusieurs régions de Kabylie, se sont succédés afin de parler de Si Kaci. Par ailleurs, les présents ont exprimé leur désolation quand à l’oubli dont a été victime le Chahid. Intervenant au cours de cette rencontre, les membres de la famille du Chahid disent qu’ils ne comprennent pas pourquoi un des boulevards de la ville de Tizi-ouzou, connu avant sous le nom de bd Kaci Ihaddaden a été rebaptisé. Rappelons que l’école des beaux arts d’Azazga a organisé une exposition de peintures et de photographies ainsi qu’un concours de dessins illustrant le Chahid. Toujours sous le même thème de la révolution, une vente dédicace du livre « le prétexte du coup de l’éventail » de l’auteur Mahmoud Bacha Mohamed a été organisée. Originaire d’Izarazen et issu d’une famille de révolutionnaires, Cheikh Ousmaïl Kaci Ihaddaden s’est engagé très tôt dans la lutte pour l’indépendance. Il est décédé à Igoufafen en 1957.
Tassadit Chibani
