Kamel IGMAN : «Mon nouvel album est plus festif que les précédents»

Partager

«Je suis un éternel passionné de la musique», aimait-il à répéter, pour dire tout l’amour qu’il porte à sa passion, la chanson. Kamel Igman, nous éclaire dans cet entretien sur ses projets futurs, sa tournée en France et celle qu’il prévoit ici en Kabylie. Il évoque aussi son récital de la fin de l’année au Cabaret – Sauvage, avec Akfadou Production et plein d’autres choses.

La Dépêche de Kabylie : Vous êtes sur un nouvel album, peut-on connaître sa date de sortie ?

Kamel Igman : La sortie de mon nouvel album est prévue pour mi-octobre prochain. Le travail est presque terminé je suis en train de régler les derniers détails. La sortie de mon album sera suivie de plusieurs activités artistiques pour l’occasion, dont une tournée dans certaines villes de France et un récital en solo au Cabaret Sauvage avec Akfadou –production…

La sortie de votre album coïncide apparemment avec votre récital au Cabaret sauvage du 5 décembre qu’organise Akfadou Production, pourquoi ce récital en solo ?

Effectivement, je prépare un concert en solo pour le 5 décembre prochain au Cabaret Sauvage, qu’organise Akfadou Production. Ce récital m’a été demandé à plusieurs reprises par les fans, et ce après m’avoir vu lors de plusieurs concerts, où je me suis produit avec d’autres artistes de l’actuelle et de l’ancienne génération. Même si mes passages ont été courts, j’ai pu quand même être apprécié par les mélomanes. Au même moment, je veux impérativement rendre hommage au public qui m’a toujours soutenu et accompagné. C’est un public qui a su accompagner, soutenir et aider la chanson kabyle. Et comme le récital coïncidera avec la sortie de mon nouvel album, ça sera aussi un spectacle de promotion.

Revenons à votre album, quels sont les thèmes abordés. Vos fans pourront-ils s’attendre à des nouveautés en termes de thèmes, de musiques… ?

Ce nouvel album est plus festif que les précédents. J’ai évoqué des thèmes relatifs à l’amour, que j’ai essayé de traiter dans une langue simple. C’est un ensemble de témoignages sur l’amour d’une femme. J’ai fait aussi des duos avec deux superbes voix féminines.

Le titre de l’album sera «Tahbibt N-dunnit-iw». C’est une chanson que je dédie à toutes celles et à tous ceux qui vivent un amour dans leur vie. C’est pour dire que dans la vie on peut tout acheter avec de l’argent sauf Tayri (l’amour), alors vivons avec tayri et ses secrets.

Pour cet album, je vous ferais une confidence, j’ai mis les moyens nécessaires pour réaliser cet album, par respect à la musique dont je suis un éternel passionné.

Vous avez aussi une tournée dans certaines villes de France, peut-on avoir plus de détails ?

J’aurai une tournée dans certaines villes de France, on peut citer Lyon, Marseille, Rouen, et pleines d’autres villes de l’Ile de France. Au fait, le choix est porté sur les villes à grande concentration kabyle.

Sur ce point, je tiens à remercier Akfadou Production qui croit en moi et surtout pour tout ce qu’il fait pour notre culture.

Cette dernière décennie, on a presque plus d’organisateurs de spectacles, de professionnels qui composent à long terme avec l’artiste, donc, je pense qu’il faut soutenir et aider ceux qui y mettent leurs efforts. Car les galas de ces dernières années, ressemblent pitoyablement à de simples compilations reproduites sur scène. Et comme l’animation est devenue inerte, beaucoup d’artistes participent à ces galas sans pour autant y être avec le cœur. Donc aidons les à se produire dans un cadre plus agréable.

Pourquoi pas une tournée en Algérie, surtout que cette année, vous étiez presque absent de la scène ?

J’ai fait quelques apparitions sur scène en Algérie même si, certes, ce n’est assez comme production, mais une tournée en Algérie reste mon rêve et mon souhait depuis toujours. Je suis d’ores et déjà sur le pied de guerre pour cela, car toute une équipe de musiciens est à pied d’œuvre avec moi depuis belle lurette. Cette tournée est inscrite dans mes futurs projets.

Peut-on revenir un peu sur votre parcours artistique ?

Mon parcours artistique a démarré en 1983. Je garde toujours la même vitalité et la même énergie d’avant. C’est un métier que j’aime et que je fais toujours avec un énorme plaisir.

Je vous laisse le soin de conclure.

Je remercie la Dépêche de Kabylie de m’avoir donné cette opportunité pour m’exprimer et Tanemmirt Nwen.

Propos recueillis par M. Mouloudj

Partager