Dans une déclaration parvenue hier, à notre rédaction, la Section syndicale FPAH de Tizi-Ouzou, déplore la situation de travailleurs du centre.
«Plus de 85% des travailleurs dudit établissement sont des vacataires » relève la section syndicale. Cet établissement qui relève du ministère de la Solidarité nationale et de la Famille compte en tout 78 fonctionnaires. Et plus de la moitié (58 personnes) sont toujours dans l’attente d’être titularisées.
Pour certains, cela perdure depuis septembre 2004, c’est-à-dire depuis l’ouverture du foyer. « C’est une situation insoutenable et insupportable pour des pères et mères de familles qui perçoivent des salaires de base ne dépassant guère les 5000 DA. Surtout au moment où le pouvoir d’achat ne cesse de s’effriter chaque jour davantage ».
Dans le même document qui nous a été remis, les membres de la section syndicale FPAH de Tizi-Ouzou n’hésitent pas à dénoncer cette « situation dramatique qui nécessite désormais une prise en charge réelle des travailleurs par leur titularisation ».
Pour eux, les travailleurs ne font que « réclamer plus de décence pour que leurs familles sortent de cette précarité dans laquelle ils vivent au quotidien ». Par ailleurs, ils exigent du ministère « la prise en charge réelle et effective de cette revendication par la régularisation et la titularisation des travailleurs afin de leur permettre de vivre décemment et dans la dignité » lit-on dans la déclaration.
Aussi, ils ne « comprennent pas comment tolérer une telle situation à des personnes qui veillent justement à la dignité des personnes âgées et handicapées que la société a marginalisé ».
C’est ainsi qu’ils signalent que «ces mêmes travailleurs se dévouent corps et âme, sans discernement pour offrir un peu de bonheur à leurs pensionnaires. Et leur permettre de vivre décemment ». Cela dit, les travailleurs du FPHA situé au niveau de la cité de la solidarité de Boukhalfa exhortent ainsi la tutelle à agir « au plus vite ».
Ils signalent aussi qu’ils sont « désormais déterminés à arracher cette dignité trop longtemps bafouée, s’il le faut par des actions de protestations jusqu’à satisfaction de leurs revendications ».
Tassadit.Ch