Le projet relatif à la réalisation d’un CET au niveau de la commune d’Ahnif relevant de la daïra de M’Chedallah connaît un retard considérable dans le lancement des travaux. C’est un retard qui n’a pas laissé les habitants de cette localité indifférents. Pour rappel, le projet fut inscrit en 2004. Une fois réalisée, cette nouvelle structure mettra sans doute fin au phénomène des décharges publiques sauvages qui pullulent à travers la commune. La décharge publique sauvage qui a causé énormément de désagréments aux citoyens de cette commune reste sans conteste celle qui longe le lit de l’oued Soummam, sise face à une polyclinique à une centaine de mètres de distance. La pratique de la solution de l’incinération quotidienne des ordures déversées au niveau de ce site, fait que des odeurs nauséabondes se dégageaient, en particulier pendant la période d’été gênant des milliers de malades atteints d’asthme, sans compter l’apparition d’autres maladies non sans conséquences graves sur la santé publique. La seconde décharge publique est celle qui avait servi durant de longues années, sise au lieudit Tikramtah, longeant le CW 11 qui relie le chef-lieu de la commune à la localité de Tamalahth fut, quant à elle, purement et simplement fermée pour en créer une autre au niveau d’un autre site. Son assiette fut d’ailleurs récupérée pour y ériger un lycée, dont les travaux avaient été entamés depuis le début de l’année en cours. C’est une décision qui fut favorablement accueillie par les citoyens. Pour apporter une solution définitive à ces décharges incontrôlées, les responsables locaux ne voient que la réalisation d’un CET, qui n’arrive pas à voir le jour pour des raisons qui restent pour le moment non éclaircies.
F. K.