Les habitants de la commune d’El Adjiba relevant de la daïra de Bechloul, qui se situe à une vingtaine de kilomètres à l’est du chef-lieu de wilaya, Bouira, précisent qu’ils supportent mal les carences qui existent en matière de transport. Ils déclarent qu’ils dépendent des transporteurs qui passent par leur commune, et de ce fait, doivent souvent patienter trop longtemps avant de pouvoir vaquer à leurs affaires quotidiennes. Les premières victimes sont les écoliers, ensuite les travailleurs, car contraints de rallier leurs lieux de travail à l’heure exigée, autrement c’est d’autres ennuis qui surviendraient à cause du retard effectué. Leur salut résulte, eu fait, des transporteurs qui s’emmènent des localités de l’est, à savoir M’Chedallah, Ahnif, Aghbalou, Ath Mansour, et même de Béjaïa. Ainsi, les citoyens de la commune d’EL Adjiba sont quotidiennement astreints à ce rythme contraignant, qui consiste à se lever très tôt le matin pour se mettre aux abords de la RN5, et à se morfondre longtemps, à l’affût d’un transport qui passerait, afin de rejoindre leurs établissements scolaires, lieux de travail, et autres. Par mauvais temps, ils endurent le froid glacial, les averses, et les longues attentes. Les citoyens d’El Adjiba accueilleraient avec joie des mesures qui leur faciliteraient le déplacement sans trop de désagréments, à savoir l’ouverture, par exemple, d’une ligne directe qui ferait la navette entre El Adjiba et le chef-lieu de wilaya, Bouira. De la sorte, leurs déboires seraient quelque peu atténués.
F. H.