Le projet de polyclinique n’a toujours pas démarré

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La commune de Saharidj, sise à quelque 50 kilomètres à l’est de Bouira dans la daïra de M’Chedallah, peine à sortir de son isolement.

En effet, pour des raisons qui restent inexplicables pour les élus locaux, plusieurs projets annoncés en grandes pompes par les hauts responsables de la wilaya, lors des différentes visites à travers la commune, sont restés sans lendemain. L’exemple le plus édifiant de ce blocage est le projet de réalisation d’une polyclinique qui a été annoncé par l’ex-secrétaire générale de la wilaya, au début de l’année 2010, à la faveur d’une visite de travail qu’elle avait effectué dans la région. Ce même responsable avait même instruit la commission des choix de terrain de la daïra de M’Chedallah, ainsi que le maire de la commune pour procéder à la désignation de l’assiette qui servira comme site d’implantation de cette infrastructure de la santé. Chose qui a été faite rapidement puisque quelques jours après, une parcelle de terrain appartenant à la conservation des forêts de la wilaya de Bouira, située à la rentrée Est de la ville de Saharidj aux abords de la RN30, a été choisie pour recevoir cette future polyclinique. Mais les travaux de ce projet, annoncés pour le début de l’année en cours, ne sont toujours pas lancés. Le président d’APC, Ali Belkacemi en l’occurrence, que nous avons interrogé sur ce retard, nous dira qu’aucune explication ne lui a été donnée par les responsables concernés qu’il n’arrête pas, selon lui, de saisir en vue d’avoir des explications. Ce qu’il faut aussi souligner c’est que l’unique structure de santé existante dans ce chef-lieu de commune, qui est un centre de soins, est dans un état de dégradation avancée. La battisse, étant construite sur des fouilles d’eau, risque de s’effondrer à n’importe quel moment, elle présente des fissures béantes sur les mûrs et même sur la dalle, des fissures visibles à l’œil nu. Les services du CTC de la daïra de M’Chedallah, auraient classé cette bâtisse dans la case orange, ce qui prouve l’existence de danger qu’encoure le personnel et les patients qui se rendent par centaines, quotidiennement, vers ce centre de santé. En vue de mettre un terme à ce danger, les services concernés, à leur tête la direction de la santé et la DLEP de Bouira, doivent agir sans délais pour dégager les solutions qui s’imposent et lancer les travaux de la nouvelle polyclinique. Un projet qui entre dans le cadre du programme présidentiel visant à l’implantation d’une polyclinique dans chaque commune. En attendant, donc, que les chargés de ce dossier se penchent sur ce blocage dont est victime la population de la commune de Saharidj, avoisinant les 10 000 âmes, le danger de l’effondrement du centre de santé de cette municipalité prend de l’ampleur de jour en jour et des vies humaines sont en danger de mort.

Nadia Hamani

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