Frikat en quête de désenclavement

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Pour une superficie globale de 46 km2, la zone rurale en occupe plus de 80%, dont l’arboriculture est prédominante.

Ce qui engendre des sites féeriques qui pourraient avoir un impact sur l’attractivité de la localité en matière de tourisme. Les élus de cette municipalité attendent toujours que leur commune soit reliée aux axes routiers de Bouira. « Nous avons deux possibilités de faire jonction avec la wilaya de Bouira par Ath Laâziz et par la RN5. Il faudra bitumer un tronçon du côté d’Ath Boumaâza. C’est un moyen à même de permettre aux citoyens de toute la région et aux étrangers, de rejoindre en un laps de temps très court l’autoroute Est-Ouest de ce côté », nous a dit, à ce sujet, le maire de Frikat. Pour notre interlocuteur, c’est aussi une manière de développer l’activité touristique, quand on sait que des sites paradisiaques se trouvent dans cette montagne située juste en face du massif forestier du Djurdjura. Etant connue comme région à vocation artisanale, la localité peut aspirer à recevoir des visiteurs et à créer une zone commerciale. « Notre commune ressuscite de plus en plus les métiers traditionnels, si bien que ce désenclavement lui permettrait un développement certain », a-t-il ajouté. Il faut, aussi, souligner la création récente de pas moins de dix entreprises activant dans divers secteurs. On citera, entre autres créneaux, la transformation du plastique les articles scolaires, la poterie traditionnelle, le bâtiment et les travaux publics, le couscous traditionnel, les boissons. Ceci sans oublier la vocation agricole de la plaine, avec pas moins de 500 hectares ensemencés, l’arboriculture et l’oléiculture, ainsi que l’élevage dans toutes ses variantes, et, enfin, l’apiculture. Tous ces atouts peuvent être rentabilisés au mieux si le désenclavement de la région est rendu possible avec l’amélioration des deux axes routiers précités qui drainera, à coup sûr des visiteurs et des investisseurs de toutes les régions du pays.

Amar Ouramdane

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