Les médecins résidents poursuivent leur mouvement de grève

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Les médecins résidents poursuivent toujours leur grève illimitée, déclenchée depuis le 28 mars dernier, par le Collectif autonome des médecins résidents algériens (CAMRA)

Le sort de ce mouvement de contestation se décidera à l’issue d’une Assemblée générale des délégués qui représentent les médecins résidents de toutes les wilayas du pays, qui devait avoir lieu hier, et a été reportée pour aujourd’hui, au niveau du CHU Mustapha Pacha, à Alger, a-t-on appris auprès du DR Amine Benhabib, membre de ce collectif.

« Le collectif des résidents en médecine, chirurgie dentaire et pharmacie médecins d’Alger centre ont voté à l’unanimité absolue, la poursuite de notre mouvement de contestation », a indiqué le Dr Amine Benhabib.

« Suite à la réunion qui a regroupé l’ensemble des médecins résidents au niveau national avec le ministre de la Santé la majorité des médecins résidents ont décidé de poursuivre leur mouvement de grève, en attendant les conclusions, prévues dans quinze jours, des trois commissions mixtes installées avec le ministère pour prendre en charge nos revendications », poursuit encore notre interlocuteur.

Rappelons toutefois, que cette corporation a fait part de son souhait de voir les représentants du ministère de l’Enseignement supérieur et de la Recherche scientifique, avec ses doyens et les présidents des comités pédagogiques, rejoindre ces trois commissions.

La même source a, par ailleurs, réaffirmé qu’un service minimum est assuré pour les urgences et les gardes médicales.

Les 22 délégués des médecins résidents, faut-il le rappeler, avaient été reçus mardi dernier, par le ministre de la Santé de la Population et de la Réforme hospitalière, pour une réunion au cours de laquelle les deux parties ont décidé de la mise en place de trois commissions mixtes dont les premières conclusions sont attendues dans un délai de deux semaines.

Dans la plate-forme de revendications des médecins résidents figurent « la revalorisation de la prime de garde, la révision de leur statut, étant donné que l’actuelle mouture ne répond pas à leurs aspirations, et un salaire digne ». Ces derniers réclament aussi « l’abrogation du service civil obligatoire auquel ils sont soumis durant une période allant de un à quatre ans, ainsi que la validation des formations spécialisées nationales et internationales effectuées par les résidents au cours de leurs cursus, ainsi que la mise en place d’un plan de carrière».

Lemya Ouchenir

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