La grève déclenchée, jeudi, par les fonctionnaires contractuels payés à l’heure au niveau de toutes les structures de santé relevant de l’EPSP de Kherrata prend une autre dimension et la tension monte d’un cran.
En effet, tôt,dans la matinée d’hier, des centaines de travailleurs contractuels se sont rassemblés de nouveau au niveau de l’EPSP de Kherrata. Ces derniers se disent déterminés à ne pas lâcher et de continuer leur lutte jusqu’à la satisfaction de leurs revendications, à savoir le règlement de leur situation administrative et leur intégration dans les postes qui leur ont été confiés.
Rencontré le secrétaire général de la section syndicale UGTA de l’EPSP de Kherrata, Ahmed Hassani, nous a déclaré que la situation risque d’empirer à l’avenir si des mesures urgentes ne sont pas prises. Et d’ajouter : « Je profite de cette occasion pour décrire le climat malsain et les conditions de travail déplorables auxquels sont confrontés les fonctionnaires dans tous les services. Le directeur de l’EPSP de kherrata est le seul responsable de tout ce marasme et il y a risque de pourrissement car il a créé une vraie « fitna »car il a divisé les travailleurs.Et c’est pour cela qu’on demande son départ ! ». Une revendication consignée déjà dans la déclaration de la section syndicale datée du 27/ 03/2011et dont nous détenons une copie.
Presque toutes les structures relevant du secteur de l’EPSP de Kherrata sont paralysées du fait justement que la majorité d’entre elles fonctionnent avec des contractuels.
S.Chenouf
