»La charte ne laisse aucune place à l’impunité ».

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Appel au vote massif, soutien républicain à la charte pour la paix et la réconciliation nationale, participation aux élections partielles ainsi que l’appel à l’union des forces républicaines et démocratiques sont les recommandations essentielles contenues dans le document qui a sanctionné les travaux du conseil national de l’UDR qui s’est tenu le week-end dernier à Oran. Le parti de Amara Benyounès « salue l’initiative du président de la République » relative au projet de charte pour la paix et la réconciliation nationale et dit soutenir « toute initiative œuvrant au retour de la paix, de la sérénité et de la stabilité dans le pays ». Pour l’Union pour la démocratie et la république, le texte proposé par Abdelaziz Bouteflika est « l’exact contraire du contrat de Saint Egidio », parce que, ajoute la déclaration, ce dernier « consacrait l’abdication de l’Etat devant le projet de république théocratique » contrairement à la charte qui « jette des jalons sûrs pour la construction d’une République moderne et disqualifie l’Islam politique », et  » épouse parfaitement les contours du projet autour duquel a été créée l’UDR « .Le parti républicain juge aussi que la charte pour la paix et la réconciliation nationale  » ne laisse aucune place à l’impunité  » mais que le conflit vécu par notre pays « est meurtri et complexe », c’est pourquoi « il serait vain de rechercher une solution idéale ».Par ailleurs, l’Union pour la démocratie et la République fustige les « soutiens ostentatoires du Président de la République qui, trop souvent, vont à contrario des propos de ce dernier en semant davantage de confusion qu’ils n’apportent de clarification ». C’est pour toute ces raisons que le conseil national de ce parti appelle à un « oui républicain », un « oui de combat » et souhaite que « le président de la République prenne des mesures limitant dans le temps les dispositions de la charte « . Le document indique également que la formation que dirige Amara Benyounès mène « une campagne discrète mais efficace » en faveur du oui à la charte.Concernant les élections partielles, l’Union pour la démocratie et la République se dit « partie prenante de toute joute électorale sauf obstacle administratif » puisque « convaincu que l’accès au pouvoir se décide par les urnes ». Ceci dit, le parti de la mouvance démocratique se dit aussi « convaincu que la solution idéale(…) consisterait en des élections générales anticipées à travers l’ensemble du territoire national ». Le conseil national de l’UDR lance un appel aux « populations concernées à se rendre aux urnes » et demande aux « autorités et aux protagonistes de garantir les conditions d’expression libre des choix des citoyens à l’occasion du scrutin du 24 novembre prochain ». Enfin, l’UDR lance un autre appel à l’ensemble de « la composante républicaine et moderniste » pour rechercher ensemble « les voies et moyens qui permettraient la convergence de son potentiel et de ses efforts ».

Ali B.

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