Le comité national pour la défense des droits des chômeurs (CNDDC) affiliés au syndicat national autonome des personnels de l’administration publique (SNAPAP) a réitéré son appel à un rassemblement unitaire du 1er mai prochain, à la place du 1er Mai.
Le CNDDC a fait savoir que cette initiative a eu des échos favorables dans beaucoup de secteurs en lutte. Le CNDDC a salué la lutte des travailleurs des communes en grève » pour la défense des intérêts objectifs des communaux, contre la précarité des relations de travail dans le secteur et pour associer tous les syndicats dans l’élaboration du nouveau code du travail « . Ce comité a exprimé sa solidarité avec des médecins résidents qui » mènent quotidiennement des luttes impressionnantes pour l’amélioration des conditions de travail et la suppression du service civil. Leurs lutte est plus que légitime car elle défend objectivement un système de santé publique de qualité « , lit-on dans le communiqué du CNDDC.
Le comité s’est dit en outre, solidaire de la lutte des étudiants qui » luttent pour l’amélioration de leurs conditions pédagogiques et sociales, pour la démocratisation de l’université et pour une université publique, de qualité et ouverte aux enfants du peuple « . Ce syndicat a tenu, encore une fois, à dénoncer » la politique de l’emploi et le recrutement pratiquée par le gouvernement « . Cette entité syndicale a dénoncé avec force » la réalité de l’octroi de L’ANSEJ qui n’est qu’une politique de bricolage menée par le pouvoir pour détourner les jeunes dans leurs revendications de solutions concrètes et durables. Il se trouve que l’accès au crédit ANSEJ n’est qu’un piège, car des milliers de jeunes n’ont aucune satisfaction de la part de l’ANSEJ qui accorde la priorité et le privilège à la nomenklatura « , a ajouté le communiqué.
» Le comité national pour la défense des droits des chômeurs dénonce fermement l’exploitation des femmes recrutées dans le filet social qui est une atteinte à la dignité des travailleuses, maintenues dans la précarité et la pauvreté pour une honteuse somme de 3 000 DA durant des années « , a indiqué la même source.
Outre cela, le CNDDC dénonce et condamne » les graves atteintes aux libertés fondamentales dont sont victimes les jeunes chômeurs arrêtés à Ouargla au cours d’une manifestation pacifique pour l’emploi comme droit fondamental du citoyen « .
L. O.