Rassemblement des communaux aujourd’hui devant le Palais du gouvernement

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Les travailleurs communaux ne comptent pas faire marche arrière, jusqu’à satisfaction totale de leurs revendications. Au quatrième jour de la grève des travailleurs communaux, ce mouvement de protestation s’est élargi gagnant d’autres communes.

« Le taux de suivi de cette action de contestation a atteint les 75% à l’échelle nationale « , a affirmé le porte-parole du conseil national du secteur des communes (CNSC).

 » Malgré les pressions et les intimidations pratiqués par l’administration à l’égard des fonctionnaires des communes grévistes, ces derniers sont plus que jamais résolus à aller jusqu’au bout de leur lutte syndicale, pour faire valoir leurs doléances « , poursuit encore notre interlocuteur.  » Nous entamons aujourd’hui, notre quatrième journée de grève consécutive, mais le ministère de tutelle n’a à ce jour, pas daigner appeler notre organisation syndicale au dialogue « , fulmine le porte-parole du CNSC, M. Ali Yahia.

Devant « le mutisme » du ministère de l’Intérieur et des Collectivités locales, les travailleurs communaux maintiennent leur rassemblement national prévu pour aujourd’hui, devant le Palais du gouvernement, selon la même source.

Lassés d’attendre une oreille attentive à leurs préoccupations, les travailleurs communaux promettent d’ores et déjà de radicaliser leurs mouvement de protestation.

Les délégués syndicaux des fonctionnaires des communes réflichiront à l’issue conseil national du CNFC qui aura lieu le week-end prochain, à Alger, de la suite à donner à leur mouvement de grève.

Les communaux ont dénoncé avec force  » la précarité de l’emploi qui caractérise le travail des communaux qui souffrent, également, de la dégradation de leur pouvoir d’achat « . Ce syndicat dénonce également  » le tâtonnement des pouvoirs publics dans l’élaboration de leur statut particulier et leur exclusion de ce corps lors de l’élaboration de ce dossier pour l’ensemble des travailleurs « .

Rappelons toutefois, que les communaux exigent  » le maintien du régime de la retraite sans condition d’âge, la participation de tous les syndicats dans l’élaboration du nouveau code du travail, la promulgation du statut particulier et du régime indemnitaire, la révision du statut particulier des corps communs, des OP, des conducteurs et gardiens « .

Ces derniers réclament également  » le respect des libertés syndicales et du droit de grève, la réintégration du syndicaliste de la commune de Chlef, licencié arbitrairement et sa réhabilitation dans ses droits, l’abrogation de l’article 87Bis de la loi 90/11 qui empêche l’augmentation du SNMG « .

Lemya Ouchenir

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