Sur les 18 000 habitants que compte la commune d’Aït Yahia Moussa, seuls 1 200 résident au chef-lieu.
Le reste de la population est concentré dans les villages, si bien que le nombre de demandeurs des aides à l’habitat rural est très grand.
D’ailleurs, le maire de cette municipalité a sollicité le wali lors de sa visite dans la région de prendre en compte ce paramètre, afin que le quota des aides soit revu à la hausse. « Nos concitoyens sollicitent trop cette formule car ils résident dans la zone rurale, c’est pourquoi il nous faut un quota conséquent », nous a répondu le maire au sujet des contestations menées par les villageois à ce sujet. Et de nous confier : « On nous a accordé finalement deux cents aides. D’ailleurs, nous les avons toutes attribuées pour les demandeurs qui ont déjà lancé leurs plateformes ». Après d’autres démarches, les élus locaux ont en obtenu cinquante autres. « On peut dire maintenant qu’on peut satisfaire un nombre conséquent de demandeurs », a-t-il ajouté. Interrogé sur le nombre de citoyens ayant déjà bénéficié depuis le lancement de cette opération, le président d’APC nous a répondu que le nombre atteindra cinq cents. A Aït Yahia Moussa, cette formule intéresse de plus en plus de demandeurs d’autant plus que les terres ne sont pas cadastrées si bien qu’avec un certificat de possession, le citoyen pourra espérer recevoir cette aide de soixante-dix millions de centimes de la part de la CNL. Peu de programmes de logements sociaux sont, rappelle-t-on, lancés dans cette municipalité en raison du manque d’assiettes foncières appartenant à la commune.
Amar Ouramdane