La campagne oléicole 2010-2011 est officiellement achevée au niveau de la wilaya de Bouira. Selon les services de la DSA, la récolte a été de l’ordre de 8 millions de litres dépassant de loin les prévisions retenues par les mêmes services, qui tablaient au début de la campagne sur 6 millions de litres. Cette production restera dans les annales des services de l’agriculture de cette wilaya, car elle reste historique comparativement aux années précédentes où le maximum de la récolte ne dépassait guère les 2,5 millions de litres. Le rendement exceptionnel de cette récolte est dû à plusieurs raisons. En premier lieu, à la superficie qui s’est nettement agrandie de pas moins de 19 000 Ha, où furent plantés 22 000 oliviers productifs. Il est à noter qu’avant 2005, la superficie ne s’étendait que sur 14 000 Ha, mais à travers les différents programmes initiés par les pouvoirs publics, les agriculteurs ont procédé à de nouvelles plantations durant le dernier quinquennat. Pour l’année en cours, le même programme «continue d’être réalisé et a fait bénéficier les agriculteurs désirant procéder à de nouvelles plantations sur de nouvelles terres vierges avec plus de facilités administratives», informe Rachid Morsli, le DSA de la wilaya de Bouira. «Durant ces derniers mois, les agriculteurs activant dans le segment de l’oléiculture, on rencontré des contraintes liées à l’absence des actes de propriété et ne sont pas titulaires d’une carte d’agriculteurs. Ils peuvent s’inscrire pour ce programme en déposant leur dossiers au niveau des subdivisions agricoles de leur communes». Additivement à ce même programme, 30 ruches sont octroyés pour trois hectares d’oliviers nouvellement plantés. La règle de calcul retenue par les services est le nombre de plantations effectué sur chaque parcelle, même éparpillée en divers lots de terrains. On apprend que pour 204 oliviers plantés, cette surface est évaluée à un hectare. Sur le plan financier du même programme, les pouvoirs publics accordent une aide d’un montant de 3 millions de centimes pour chaque hectare nouvellement planté outre l’aide et le soutien pour acquérir le système G.A.G, goutte à goutte, en matière d’irrigation et un bassin d’accumulation.
F. K.