l Alors que le service d’état civil de l’APC de Boghni n’arrive plus à contenir la déferlante humaine qui vient chaque jour solliciter une pièce administrative, deux antennes créées pour répondre à la demande des citoyens demeurent toujours fermées. Il s’agit de celles installées dans les deux localités les plus peuplées de la commune, à savoir Ath Mendes et Ath Kouffi. Et pourtant, l’ancien exécutif communal avait promis leur réouverture en urgence afin d’alléger la cadence de travail des agents de l’état civil de la municipalité, qui, au fil du temps, commencent à exprimer leur mal à supporter les files interminables qui se constituent devant les guichets dès les premières heures de la matinée. De leur côté, les citoyens pensent “qu’il n’y a pas de raison que ces établissements, ayant fonctionné durant la période coloniale, ne profitent pas aujourd’hui aux populations des villages”. Néanmoins, à un certain temps, les autorités ont évoqué le problème de sécurité dans ces contrées isolées pour justifier la fermeture des locaux situés au cœur des localités mentionnées. Renseignement pris, il semble que la raison principale créant cet état de fait réside dans l’incapacité de l’APC à dégager un personnel qualifié pour ce genre de mission administrative, cela sans envisager de nouveaux recrutements. De ce fait, les populations des villages continueront à se déplacer à Boghni et à souffrir des longues attentes devant les guichets.
M. Haddadi