Depuis le transfert de l’eau du barrage de Koudiet Acerdoun, une grande partie de la commune de M’Kira à l’extrême sud de la wilaya de Tizi-Ouzou est alimentée.
« 80% des citoyens de notre commune sont alimentés à l’exception d’El Hammam, d’Imlikchène et d’Ath Messaoud », a déclaré le maire de cette municipalité. Si ces villages ne sont pas encore desservis, c’est parce qu’il y a la vétusté de l’ancien réseau d’une part; et le manque d’ouvrages hydrauliques, d’autre part. En tout cas, les autorités de M’Kira estiment que les services de l’Algérienne des eaux doivent gérer comme il se doit cette ressource. « Mes services ne sont pas habilités à gérer l’eau potable », a ajouté le maire. Cependant, nous avons appris que les localités de Tamdikt et d’Imlikchène vont bénéficier d’un réservoir d’une capacité de 500 mètres cubes. Pour ce projet, on croit savoir qu’il est prévu à proximité de l’ancien château d’eau au lieudit Si L’Hadj Ouâllal. Cette importante infrastructure hydraulique servira à emmagasiner l’eau pompée d’Ameddah pour ensuite être distribuée sur les villages et hameaux concernés. Certes, avec tous ces projets, la crise sera atténuée, mais il faudrait quand même exploiter toutes les réserves hydriques locales que sont les sources et les forages locaux en vue de renforcer cette distribution. Notons, par ailleurs, que le couloir dit de Sidi Ali Bounab mérite lui aussi entretien et réfection à même de garantir l’alimentation dans les villages vingt quatre heures sur vingt quatre heures sans oublier d’installer les compteurs partout afin d’éviter le gaspillage de cette ressource pour laquelle des enveloppes conséquentes ont été dépensées.
Amar Ouramdane