Depuis la création de l’Office national des terres agricoles, les procédures de cession sontmenées à la cadence voulue. Ainsi, après les exploitants de Draâ El Mizan, qui ont signé leurs conventions, le tour a été donné à ceux de Frikat.
Au total, selon une source locale, dix-neuf d’entre eux ont été invités par cet office pour signer les cahiers des charges, conformément à la réglementation en vigueur. Après l’intervention des autorités locales à ce sujet, le représentant de l’ONTA de Tizi-Ouzou leur a expliqué le contenu de ces cahiers des charges et tout ce qui est inhérent à leurs responsabilités par cette acquisition. “C’est une très bonne chose car ces exploitants agricoles ne vont pas seulement jouir de ces terres, mais, ils auront, aussi, des actes de cession “, a ajouté notre source. Et de souligner: “ par ailleurs, ils auront le droit de demander des crédits bancaires. C‘est dire qu’ils pourront investir dans plusieurs créneaux “. Ces terres relèvent toutes de l’ex domaine agricole Colonel Amirouche. “Ce sont des exploitations agricoles collectives», nous a dit notre source. Dans tous les cas de figure, il faut dire que la relance de l’agriculture, par les bénéficiaires, est une condition obligatoire dans le cahier des charges. Ces exploitants vont jouir de ces terres pendant quarante ans. “Il faudrait les obliger à fructifier ces terres, restées en jachères depuis des années au point où il ne reste aucun arbre fruitier“, telle est l’appréciation de notre source au sujet de ces EAC. En définitive, si les exploitants ne répondent pas aux clauses des cahiers de charge, les actes seront résiliées et les terres seront cessées à d’autres demandeurs.
Amar Ouramdane