Les fuites d’eau à travers la ville de Bouira sont devenues récurrentes. Il arrive que des fuites signalées et réparées par la suite, ne résistent pas longtemps et d’énormes quantités d’eau sont alors déversées à perte. Les citoyens s’interrogent sur la solidité des travaux de réfection pratiqués. Des réfections qui nécessitent peut-être d’autres travaux plus poussés et qui demandent le placement de matériaux plus adaptables et modernes, et consentent des frais importants. Les explications convergent pour dire que les fuites sont dues à la vétusté des réseaux d’AEP. Il paraît, en effet, que des réseaux remontent aux années 70 et nécessitent un changement inévitable. Il y a aussi des réseaux se trouvant particulièrement à l’ancienne ville, qui ne sont pas fait en PHT, comme cela se fait actuellement pour les nouveaux quartiers qui forment la nouvelle ville. A l’exemple du quartier Harkat, Ouled Bouchia, Ouled Bellil… Le retard consenti ne fera que compliquer la situation, c’est-à-dire au fil des jours, la dégradation des anciens réseaux deviendra un fait réel. Sauf que cette tâche ne relève pas de l’ADE, mais des services des collectivités locales et ceux de l’hydraulique, nous a-t-on fait savoir. Pendant ce temps là les anciens réseaux se dégradent de plus en plus et l’eau se perd. Tout cela quand nous entendons dire que l’ADE vit un déficit en manque à gagner incommensurable, des suites des pertes en eau, des factures non payées par les abonnés, des litiges survenus. Les créances s’élèvent facilement en milliards.
Fahem H.