Le premier secrétaire national du FFS, Karim Tabou, a animé samedi ,un meeting populaire au centre -ville de Ain El Hammam devant une foule nombreuse composée de citoyens et de partisans du parti.
Durant plus d’une heure et demie, l’orateur a décortiqué la carte politique algérienne. Tabou estime que son parti » est la force tranquille de la scène politique nationale « . Tabou n’a pas omis d’expliquer les positions de sa formation. » Nous n’avons pas accepté de marcher car ceux qui appellent au changement, sont déjà avec le régime « explique-t-il en faisant référence aux différentes marches initiées par la CNCD.
Pour le parti d’Ait Ahmed, l’élection d’une Assemblée constituante est la seule alternative pour l’Etat algérien pour sortir de la crise, a argumenté Tabou. » Lorsqu’un député d’Alger élu par le peuple n’arrive pas à réussir sa marche, il faut qu’il se regarde dans le miroir « , et d’ajouter : » les mêmes personnes qui parlent de changement, il faut qu’il remettent leurs armes, et de démissionner de leur fonction comme c’est le cas du vice -président de l’APN « . A bordant le sujet des protestations sociales, l’orateur dira » le problème n’est pas le sucre ou l’huile, mais c’est que le peuple vit avec des attentismes, les islamistes aujourd’hui, ont bénéficié de la guerre civile et ils sont devenus milliardaires « » Le FFS a toujours milité pour une vraie démocratie dans le pays et le combat continue malgré les tentatives de manipulation de la part du pouvoir » clame l’orateur. Le premier secrétaire n’a pas manqué l’occasion de féliciter les étudiants qui selon, lui, ont donné une leçon de démocratie à travers la marche de 12 avril dernier, et saluer leur courage. Réagissant au discours du chef de l’Etat, le premier secrétaire du FFS a déclaré que c’est un non-évenement.
Slimane Ben Addi