"Non, on n’a pas été régularisés !"

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Contrairement à ce qu’avait indiqué la chargée de communication de la wilaya de Tizi Ouzou, rapporté dans notre édition d’hier, les travailleurs de l’APC de Tizi Ouzou n’ont pas été régularisés.

C’est ce que les représentants de ces derniers affirment.  » Nous tenons à démentir catégoriquement l’information selon laquelle on a été régularisés, jusqu’au jour d’aujourd’hui,rien de concret ne nous est parvenu  » martèlent-ils. Pour rappel , c’est la chargée de communication de la wilaya de Tizi Ouzou qui nous a appelés avant-hier, pour nous annoncer que la situation de ces travailleurs en grève depuis une semaine, est soit disant prise en charge. Il s’est avéré finalement que rien n’a été fait pour ces agents qui demeurent sans salaire depuis plus de cinq mois.  » Aujourd’hui, les travailleurs de l’APC de Tizi Ouzou n’ont aucun choix. La grève constitue la seule alternative qui mettra un terme aux pratiques bureaucratiques qui affament des familles entières « . Peut-on lire en substance dans une déclaration que des représentants des travailleurs nous ont remise hier.  » Étant livrés à nous-mêmes, depuis longtemps sans salaires, nous sommes condamnés à subir les pratiques absurdes d’une fonction publique qui obéit aux ordres au détriment des lois. Les mensonges et la disparition, sinon la fuite du contrôleur financier étaient la seule réponse à notre détresse « , note encore la déclaration. Les travailleurs demandent  » de cesser tous subterfuges afin de restaurer notre dignité « .  » Certains élus, au lieu d’accéder et nous accompagner dans les revendications de nos droits élémentaires menacent les travailleurs  » disent encore les travailleurs de l’APC de Tizi Ouzou. Ces mêmes travailleurs disent avoir la certitude que  » seules les factures des entreprises engagées intéressent ces élus « . Des élus dont certains  » s’attablent dans les cantines scolaires pour se restaurer en réduisant la part des enfants démunis « , lit-on encore dans la déclaration. Les travailleurs signalent, en outre que cette situation les pénalisent lourdement.  » Nous sommes aussi des citoyens, des sommes colossales sont versées pour les festins alors que nous chômons depuis cinq mois « . Soulignent-ils.

M.O.B

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