Rien ne va plus, refaites vos jeux !

Partager

Rien ne va plus au complexe sportif de proximité de la ville de Seddouk, nous informe un fonctionnaire de cet organisme. «Quand on était sous l’égide du centre d’information et d’animation de jeunes crée en 1990 tout allait bien. La débandade a commencé depuis sa transformation il y a environ deux ans en office des établissements de jeunes, un service de la DJS de Béjaia qui a tout centralisé à son niveau. Pour une vitre cassée, on doit consulter trois fournisseurs différents pour avoir trois devis contradictoires à adresser à l’ODEJ, lequel se chargera de sélectionner un fournisseur pour effectuer les réparations. Pire que ça : si une serrure est endommagée ou une ampoule grillée, ont doit les signaler à la tutelle et attendre le déplacement d’un agent pour effectuer les réparations nécessaires. Quand notre fax était tombé en panne, il m’a fallu cinq déplacements à Béjaïa pour le récupérer réparé», affirme notre source. Et elle ajoute : «Nous manquons de personnel. Le complexe est doté d’un directeur, d’un animateur sportif et de deux gardiens. Le manque d’agents d’entretien fait que les allées et les espaces sont envahis par les herbes folles. Pire que ça, le stade de proximité par manque de vestiaires, les athlètes vont au café d’à côté pour faire leurs besoins. On a établi une fiche technique pour la réalisation des vestiaires et des tribunes, indispensables pour un stade de proximité laquelle a été adressée il y a deux ans à la DJS. La ratification du projet tarde à arriver». Le complexe sportif de proximité de la ville est doté d’un bureau administratif équipé d’une armoire garnie de coupes gagnées par les clubs locaux lors des participations a des différentes compétitions, de deux salles de sport où s’entraînent les équipes de judo, king fu, karaté gymnastique et d’aérobic. Selon notre interlocuteur, le complexe a perdu son statut et cela fait une année que les associations qui utilisent les salles de sport ne s’acquittent plus des redevances locatives. «Est-ce normal que les pouvoirs publics investissent des sommes colossales dans la réalisation des infrastructures de jeunes pour l’épanouissement de la masse juvénile et que les organismes chargés de leur gestion les laissent à l’abandon ?», interroge notre interlocuteur.

L. Beddar

Partager