Embouteillages monstres et anarchie au quotidien

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Depuis plusieurs mois, l’accès au chef-lieu de la wilaya de Bouira du côté Est devient des plus difficiles pour les automobilistes. En effet, chaque matin, la circulation vit sous un rythme d’encombrement accru. C’est aux alentours de 7h30 et ce jusqu’à 10h00 que sur un itinéraire allant de quelques 300 m avant d’arriver au carrefour menant à droite, à Bouira, et à gauche, la RN 127 menant à Sour El Ghouzlan, et en dépassant le barrage fixe de la gendarmerie nationale jusqu’au deuxième carrefour à l’entrée de la ville de Bouira, la circulation se fait à pas de tortue. Une longue file de plusieurs dizaines de camions transportant des matériaux de construction des travaux publics est y quotidiennement de passage créant ainsi un grand embouteillage. Alors que ces derniers temps les agents de l’ordre montrent une certaine «souplesse» vis-à-vis des automobilistes, leur absence, par exemple, sur les lieux accentue le malaise pendant ces moments de pointe. Car beaucoup de conducteurs n’hésitent pas à enfreindre allègrement le code de la route dès lorsqu’il n’y a pas un policier ou un gendarme pour leur retirer le permis de conduire. C’est ainsi que sur la voie allant vers la ville de Bouira, on peut retrouver parfois jusqu’à 5 files, sans parler de la voie à sens unique qui devient également un «échappatoire» pour les automobiliste se croyant plus rusés. Devant cette anarchie indescriptible et face à la passivité des gendarmes stationnés à quelques mètres seulement de ce goulot d’étranglement, le citoyen ne peut que se poser des questions : «Que font les gendarmes ?» Ainsi, le nombre très important de véhicules empruntant la RN5, ceux entrant ou venant de l’autoroute dont les deux accès sont à quelques encablures du premier carrefour, s’ajoutant à ceux venant de provenance de la RN 127, créent une véritable anarchie. Pis encore, certains sortent de la voie principale pour former parfois trois voies à même sur les accotements. Mais plus grave encore, d’autres osent marcher dans le sens inverse dans «l’espoir de gagner du temps» ! A cela, des escarmouches y sont légion. Il faut dire que le nombre très important de camions pouvait bien être assigné à certains horaires comme est le cas dans d’autres villes. Celle de Bouira est également une zone en pleine expansion et connaît une forte dynamique de mobilité. Cependant, l’insouciance de nombreux chauffeurs rend la tâche plus difficile. Par conséquent, les fonctionnaires et citoyens sen rendant chaque matin à Bouira sont tenus de «patienter», et sont hélas souvent frappés de mises à pieds à cause des perpétuels retards qu’ils accumulent!

L. M.

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