Encouragé par la réussite de l’album de 2008, Azzedine Tareb, un jeune chanteur kabyle, connu pour ses chansons rythmées et sa voix qui n’a peur d’aucune gamme, vient nous offrir du rêve et du plaisir, ainsi qu’une bonne claque à la grisaille du quotidien.
C’est à Tikseraïne, une contrée Kabyle dans la wilaya d’Alger, que ce chanteur a commencé à gratter sur les fils d’une guitare ses premières notes avec ces camarades et, d’ailleurs, il est bien entouré puisque Azzedine est issu d’une famille artistique. C’était à l’école qu’il a entamé son parcours de chanteur dans une chorale, il n’avait que onze ans. « J’ai aimé chanter depuis mon enfance, à l’école, avec mes camarades dans le champs et même dans les fêtes, par la suite, je suis passé à maintes reprises à la radio nationale, plus particulièrement à l’age de 17 ans, dans l’émission de Belaid Thaghrawla, c’était en 1989 et à l’émission de Medjahed Hamid, Nouva Ihafadhen, en 1996. En 2003, j’ai fait plusieurs galas artistiques, toujours dans la wilaya d’Alger et dans les cites universitaires, là où j’ai décidé de chanter. J’aimais être sur scène, en face du public. Au fil de temps, j’ai appris à me perfectionner et l’idée de faire des albums m’est venue » raconte-t-il. Apres cette longue période d’évolution, Azzedine décida de mettre ses œuvres artistiques sur les étals. C’est son troisième album, après celui de 2004 et de 2008, qui ont fait succès, il vient, encore une fois, de diffuser un nouvel album intitulé Am Kem aux éditions Akhalaf, comportant huit chansons où il traite le brassage entre l’Amour et la déception, comme il a fait également hommage à l’ancien chanteur de son village natal, Ammar khoudja M’hamed, en chantant sa meilleure chanson Andath Woudhmiw a Lamri. Depuis mercredi passé son album est disponible sur le marché. L’artiste ne souhaite qu’une chose, que son produit plaise à son public
M. Zerbout