Dans un document adressé à l’entrepreneur constructeur, au ministre de l’habitat et au wali, M.Younci et F.Kacer, tous deux bénéficiaires de logements participatifs, invitent l’entreprise à « régulariser leur situation, sous huitaine ». Sans quoi, soulignent-ils, ils se retrouveraient « dans l’obligation d’occuper les lieux (logements, ndlr) » de leur choix. Cette décision de recourir au forcing est justifiée par « le non respect par l’entreprise des engagements de livraison de logements décents similaires aux autres bénéficiaires », mentionnent-ils encore dans le même document.
Pour les deux bénéficiaires, les logements qui leur étaient affectés en mars 2009, n’étaient ‘’ni conformes ni décents’’, précisant que « l’opération du tirage au sort avait été organisée en leur absence ». Toujours à propos de ces logements, ils notent que « ceux-ci sont d’une surface d’environ 65 m2 dont des chambres en formes trapézoïdales’’. Pourtant, rapportent-ils dans la requête, « avant même qu’ils s’engagent dans l’acquisition de ces logements, ils avaient pris le soin au préalable de consulter les fiches techniques et types de logements ». Initialement, affirment-ils, il s’agissait bel et bien de logements d’une surface unitaire de 88.96%. Pour les bénéficiaires, « cet état de fait dont la responsabilité incombe au responsable de l’entreprise a été orchestré dans le mépris des lois ». Enfin, les rédacteurs de la requête s’en remettent au wali et l’ invitent à se pencher sur leur cas pour réparer cette injustice.
Dj. M.
