Allek Ali victime de son “lieu de naissance !”

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Ali Allek, investisseur agricole au sud , dans la wilaya de Laghouat, dans le domaine de l’oliveraie, crie au scandale et accuse le directeur de la Banque de l’agriculture et du développement rural d’abus de pouvoir ,d’exclusion à son encontre et de hogra.

M. Allek, qui souligne dans un dossier rendu public, concernant cette affaire, est fils de chahid et frère de chouhada. Selon le récit de M. Allek, le directeur de la BADR a refusé de lui octroyer un crédit agricole, pour le lancement de son projet dans la région d’El Assafia, Sidi Makhlouf de Laghouat.

Le projet de M. Allek consiste en la plantation de 200.000 oliviers, avec une moyenne de 400 plants à l’hectare, la réalisation d’un complexe de trituration d’olives d’une capacité de 2000kg/h, la transformation de grignons d’olives en aliments de bétails, la construction d’un entrepôt frigorifique de 5.500M3, ainsi que la culture de la pomme de terre sur 210 hectares en intercalaire. Tout ce projet sera réalisé sur un périmètre de 500 hectares. « Plus de 150 emplois permanents et 500 saisonniers seront crées dans le cadre de ce projet » a assuré M. Allek.

M. Allek insiste sur le fait qu’il a déposé un « dossier réglementaire requis pour un crédit agricole qui comprend les études, techniques agronomie et maraîchage, élaborées par le B.N.E.D.E.R, sis à Bouchaoui, une étude technico-économique et de rentabilité provisionnelle et enfin une étude historique du projet de mise en valeur des terres agricoles d’une superficie de 500 hectares ».

Pour M. Allek, après vérification, le dossier a séjourné plusieurs mois à l’agence de Laghouat, à cause, accuse M. Allek, « de la disparition volontaire d’une copie de chaque étude pour que le dossier reste en souffrance ».

Le dossier, souligne, M. Allek sera complété avec les documents restants, mais cette fois, M. Allek aura une autre réponse, loin de toute attente, « le directeur régional d’exploitation a mis une note exagérée comme quoi l’investisseur n’habite pas la wilaya de Laghouat », raconte encore M. Allek. Ne perdant pas espoir, la victime « de son lieu de naissance, il est né en Kabylie », verra son dossier transmis à la D. F. A d’El Mouradia d’Alger où il sera retenu durant presque deux années.

« Il fallait que j’écrive à Bouteflika en date du 12 janvier 2011 pour voir mon dossier programmé rapidement pour le lundi 16 janvier », indique M. Allek, qui ajoute que son dossier a eu un avis favorable sous réserve « d’une simple vérification de procédure hypothécaire ». Et de préciser que les renseignements et éclaircissements sont parvenus de la D. F. A et la direction du crédit à M. le P-DG de la BADR, en précisant les procédure selon le Journal officiel no. 83 du 17 décembre 1997. Concernant l’hypothèque, le Journal officiel évoque la réglementation le régissant dans son article 16.

Selon M. allek, « son projet est nourri de fausses promesses ». Après un parcours du combattant, a-t-il souligné « on me renvoie du jour au lendemain et en fin de parcours, on m’annonce de revoirà la baisse la superficie de l’exploitation à 200 hectares et de refaire toute l’étude y afférente ».

La victime ne compte pas baisse les bras pour autant. Ainsi, avec ses amis de l’Organisation nationale pour la continuité des générations, et l’Association des enfants de chouhada d’Alger, ont saisi le président de la République, le ministère des Finances, celui de l’Agriculture, le Premier ministre, le ministère de l’Intérieur et la presse nationale, « pour mettre fin à ces agissements et à l’exclusion ».

M. Mouloudj

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