Peut-on déclarer mûr le débat autour de la presse en Algérie ? Des discussions, mini-débats isolés ou peu répercutés, ont eu lieu tout au long du premier trimestre 2011 et ce, dans le sillage de l’ensemble des revendications sociales et politiques ayant eu lieu dans un contexte régional quasi révolutionnaire. En avril 2011, la presse indépendante a bouclé ses 21 ans d’existence en Algérie. Les titres- des dizaines- qui sont exposés chaque jour ou chaque semaine sur les étalages des buralistes et avec lesquels les Algériens ont noué une relation quasi intimiste relevaient de la pure utopie avant la fracture d’octobre 1988. Non pas que le pays manquât de talents ou de semeurs de la libre parole, mais en raison de la glaciation à laquelle le parti unique et sa mamelle rentière avaient rudement soumis le peuple, ce saut qui participe du processus de démocratisation de la société et des instituions paraissait, à tort, à mille lieues de nos possibilités.
Le décret du gouvernement Hamrouche datant de mars 1990 et portant sur le droit de création d’entreprises privées de la presse écrite a libéré sur le plan réglementaire, la voie vers de belles conquêtes en matière de liberté d’expression. Même si cette dernière demeure à ce jour amputée de son versant audiovisuel, le jeu en a valu la chandelle et il était malvenu, après tant de frustration et de diktat de la pensée unique, de faire la fine bouche devant un tel acquis.
Un acquis dont le parcours a été seméd’embûches où se sont ligués les éléments les plus hostiles à la liberté de la presse, particulièrement des velléités de retour à la pensée unique au sein de la frange la plus conservatrice du sérail politique, ensuite à l’action destructrice de l’islamisme armé qui a pu faucher pendant les années 90 du siècle dernier des dizaines de vies du personnel de la presse. De même, le pluralisme médiatique initié depuis maintenant deux décennies, sans être tout à fait une illusion d’optique, n’en a pas moins subi les effets pervers de rattachement à des coteries et groupes d’intérêts qui enduisent la scène politique et médiatique d’un peu plus d’opacité. Outre ces formes d’allégeances intéressées, des organes censés véhiculer l’information et instaurer une certaine tradition de lecture par une approche pédagogique- dans un pays travaillé par la tradition orale et qui compte plus d’analphabètes que ce qu’en donnent les statistiques officielles-, tentent bassement de créer les événements au lieu d’en rapporter. En tout cas, autant la jeune presse algérienne possède des potentialités et des ressources humaines prouvées autant elle n’est pas à l’abri de perversions ou manipulations que les conjonctures politiques ou d’affaires sont susceptibles de générer.
S’adapter aux besoins de la société
Sur des dizaines de titres déposés chaque matin chez les buralistes, seule une poignée journaux s’efforcent d’investir dans l’information de proximité- créneau porteur qui aide les citoyens dans la résolution de leurs problèmes et participe à l’instauration d’une vie publique sereine-, dans le traitement des grands dossiers nationaux (école, douanes, sport, lutte contre le criquet, environnement,…) et dans l’approche culturelle qui privilégie la pédagogie sur le sensationnel.
La phase de développement économique du pays et l’étape d’évolution de la société commandent imparablement de renouveler la vision, la conception la stratégie d’information et de communication, particulièrement dans le domaine de la presse écrite. C’est, indubitablement, par cette dernière que, au cours des vingt dernières années et malgré les insuffisances, la société algérienne et le pays tout entier ont acquis plus de visibilité et de vitalité face à un système administratif et politique encore arc-bouté sur la rente et sur certains archaïsmes sociaux hérités de la gestion post-indépendance et parfois même de la période coloniale.
De par le monde, la relation entre le monde de la presse (avec ses entreprises et son personnel technique), le monde universitaire chargé de la formation en sciences de la communication et la société d’une façon générale sont censées se cristalliser dans l’ambition et le champ que le pouvoir politique réserve au droit à l’information et à la liberté d’expression.
À l’occasion de la cérémonie de son investiture au lendemain de l’élection du 9 avril 2009, le président de la République a mis l’accent sur la liberté de la presse et la volonté de l’État de respecter et de promouvoir le métier de journaliste. Dans le contexte de la libre communication à l’échelle planétaire, phénomène induit par le perfectionnement continue de la technologie y afférente, ce sera un paradoxe insoutenable que des populations ou des franges de la société n’aient pas encore un libre accès à l’information et à la communication.
À l’échelle de notre pays, l’histoire du combat pour une presse libre, le degré de maturation des luttes sociales et politiques ainsi que le climat international militent imparablement pour une vision moderne de l’information et l’établissement des normes et règles de sa réalisation.
En avril 2008, le gouvernement a adopté le décret portant « Régime spécifique des relations de travail dans la presse ». Ce geste historique de la part des pouvoirs publics en direction d’une corporation qui se trouve paradoxalement l’une des moins structurées sur le plan organique n’a, en fait, rien de fortuit. Il est l’aboutissement d’un combat ininterrompu qui s’est étalé sur presque deux décennies. Les hommes de presse n’ont, en effet, jamais cessé de brocarder l’ancien Code de l’information affublé du peu glorieux titre de code pénal-bis. À l’intention des candidats à la députation de mai 2008, le Syndicat national des journalistes (SNJ) avait lancé un appel, sous forme de placard publicitaire inséré dans les journaux, pour aider la corporation à faire aboutir ses revendications. On ne sait pas dans quelle mesure un tel appel a contribué à accélérer la prise de conscience au niveau de l’Exécutif.
Interface et contre-pouvoir
Dans notre pays, l’évolution de l’histoire récente des forces sociales et politiques a fait que la presse a forcé le destin en s’adonnant à son rôle de contrepouvoir, voire aussi d’interface entre gouvernants et gouvernés. Qu’elle n’ait pas atteint la pleine maturité qu’elle n’ait pas pu assumer tous les rôles qu’elle s’est donné on peut le concéder. Il faut dire que les forces de la résistance et de la régression n’ont pas baissé la garde et les acquis sont toujours fragiles malgré une profusion de titres- principalement dans la version ‘’quotidien’’- qui donne le tournis.
Il est établi de par le monde que, par-delà le matelas financier et les moyens matériels dont peut disposer un titre de presse, la première ressource qui lui garantira stabilité crédibilité et pérennité c’est bien la ressource humaine dans ses aspects de compétence, de talent et de loyauté. A cette ressource, il faut un cadre de travail et des règlements qui soient à la hauteur des ambitions de l’entreprise.
Les conditions de travail des journalistes algériens ont fait l’objet d’un diagnostic officiel de la part de l’ancien ministre de l’Information, Hachemi Djiar. Ce fut en 2006 que le responsable gouvernemental, dans une de ses interventions, jugea que ces conditions ne sont pas reluisantes. En effet, à l’instar des banales entreprises de travaux publics ou de génie civil nées dans la précipitation de la libéralisation économique, les entreprises de la presse privée seraient elles aussi gagnées par l’emploi clandestin (un tiers de journalistes ne bénéficieraient pas de déclarations sociales), la sous-rémunération et une résistance maladive à la syndicalisation. N’est-ce pas un peu paradoxal que ce soit le gouvernement-que la presse n’a pas pour vocation de ménager- qui porte sur la place publique les difficultés sociales des journalistes de la presse privée ? Il est vrai que, du point de vue réglementaire et moral, les pouvoirs publics, et à leur tête le ministère du Travail, assument une grande responsabilité quant à l’application des lois sociales et des règles du travail, dans les métiers de la presse ou ailleurs ; et c’est tant mieux si, par le nouveau de statut, le ministère de l’Information arrive à bousculer le statut-quo et à faire prendre leurs responsabilités aux patrons de presse.
Le secteur de la presse ne peut connaître une évolution notable vers la modernité que lorsque l’ensemble des partenaires (pouvoirs publics, entreprises de presse, syndicats, associations) parviendront à faire prendre en charge les différents segments de ce noble métier (formation, conditions de travail, rémunération, impression, diffusion, publicité).
Il faudra bien situer les enjeux liés à la pérennité de la presse écrite. L’avenir de la presse écrite- assiégée par la présence d’autres médias qui, par leur clinquant, offrent plus de facilité d’accès simultanément à l’information et au spectacle- dépend de la stabilité de la compétence, de la formation continue et de l’esprit d’innovation du personnel de la rédaction. Il est vrai que les avantages offerts par les pouvoirs publics pour les premiers titres ne seront plus de mise. Donc, tôt ou tard, les défis qu’auront à relever les titres de la presse écrite exigeront plus de compétence et plus de puissance imaginative pour pouvoir maintenir la magie de l’écrit dans le monde de l’information. Il est évident que cela ne peut nullement se faire avec une équipe ou un personnel fragilisé précarisé à l’extrême, au point de ne pouvoir assurer loyalement et honnêtement sa fonction. Des exemples de trivial marchandage opérés avec des citoyens désemparés par des correspondants indélicats ne manquent pas. De petits articles de proximité relatant des problèmes particuliers d’un habitant de village ou de quartier ont été monnayés à la manière d’encarts publicitaires ou d’annonces nécrologiques. ‘’L’annonceur’’, coincé dans la bureaucratie et le clientélisme locaux, n’a pas d’autre choix pour faire entendre sa voie.
Aller vers le lectorat et le former
Le retard culturel chez notre jeunesse et la qualité de l’enseignement reçu dans les établissements scolaires font que la relation entre la presse écrite et la frange la plus importante de la population algérienne demeure aléatoire et reste même marquée par certains traits de ‘’défiance’’, hormis sans doute les pages sportives qui, pendant les chaudes péripéties de la Coupe d’Afrique et de la Coupe du monde, créent un supplément de lectorat. Le débat mort-né timidement initié il y a quelques années sur le rôle, les missions et le place de la presse dans la société -ne saurait sans doute avoir lieu sans le retour à ce qui fonde l’idée même de l’information : choix de la matière et du lectorat ciblé techniques de rédaction qui allieraient pédagogie et déontologie, pertinence du contenu informatif des journaux et place de la presse écrite dans l’univers des médias audiovisuels de plus en plus complexe et envahissant. Si le citoyen n’adhère pas entièrement à la masse d’écrits produits journellement dans nos tabloïds, c’est qu’il y a d’abord un ‘’froid’’ historique entre lui et tout ce qui rappelle les institutions. Par la faute d’un analphabétisme criant et d’un illettrisme insidieux, la presse privée est souvent mise dans le même panier que l’ancienne presse publique placée sous les ordres de l’autorité politique.
Il serait saugrenu et absurde de croire que la presse indépendante, issue des libertés publiques arrachées par les enfants d’octobre 1988, n’a pas fait évoluer le champ médiatique et révolutionné le rapport que l’Algérien entretient avec l’information. Ce serait une injustice et une entorse au bon sens Cependant, le commun des Algériens voudrait sans doute savoir en quoi les puissances d’argent d’aujourd’hui ne ressembleraient pas à la toute-puissance politique du parti-Etat d’avant octobre 1988. L’espace hégémonique pris par la publicité dans certains de nos journaux a fini parfois- à de rares exceptions près qui honorent la mission dévolue à la presse- par faire d’eux des agences de réclame ambulantes. Ce grief, entendons-nous bien, n’exclut pas la possibilité d’avoir des organes périodiques spécialisés dans l’activité publicitaire.
Sur le plan de l’environnement dans lequel évolue le monde de l’information, de grands efforts sont en tout cas encore demandés à la presse pour se donner plus de lisibilité et de crédibilité auprès d’un lectorat travaillé au corps par un environnement médiatique très diversifié mais dans lequel il ne se reconnaît pas nécessairement.
Lorsque des événements importants arrivant dans une contrée profonde du pays sont relégués au second plan ou carrément escamotés, et que des accidents anodins ou des histoires mondaines se passant sous d’autres cieux sont montés en épingle sur les pages de nos journaux, le lecteur moyen est enclin à penser qu’il demeure le laissé-pour-compte, comme il le fut à l’ère glaciale du parti unique, au moment où, à travers le monde, l’information de proximité (radio, journaux et TV) est devenue un instrument précieux et stratégique participant au développement local et à la formation de l’opinion et de la citoyenneté.
Les défis liés au droit à l’information et à la liberté d’expression sont divers et multiples. La société algérienne, tout en étant fortement bouleversée par des mutations rapides et profondes, se trouve traversée par des clivages et tiraillée par un environnement qui happe l’attention par son clinquant et ses ersatz de ‘’modernité’’. Dans un contexte aussi délicat, que peut représenter la presse censée faire jouer les deux concepts-clefs de la profession : le droit de la population à l’information et la liberté dont disposer le journaliste pour informer l’opinion ? La question peut paraître farfelue dans un pays qui met sur les étalages des buralistes environ une trentaine de quotidiens chaque matin.
Le journalisme : un métier
Cette floraison de titres que nous envient plusieurs pays ayant à peu près le même poids politique et économique que le nôtre est-elle un gage de liberté d’expression, une preuve de l’existence d’un lectorat fidèle et passionné et un signe irréfragable d’une vie politique transparente et régulière ? Ici, la question vaut réponse. L’évolution de l’importance de la presse a fait pourtant reculer beaucoup d’injustices et de tentatives liberticides.
C’est un métier que de composer un article de presse et d’en faire une matière ‘’vendable’’. Un métier qui s’appuie sur les capacités du journaliste à donner du sens et de la lisibilité à des séquences de la réalité auxquels il lui a été donné d’assister. Ainsi, le produit journalistique ‘’fini’’ étant, à l’origine, un ensemble d’éléments d’information disparates que le travail de consolidation et de ‘’stylisation’’ du journaliste rend ‘’consommable’’ par le lecteur. Ces éléments d’information proviennent d’une source. L’accès aux sources d’information est une question essentielle dans le processus de production de la matière journalistique. Les journalistes font souvent face à une stupide rétention de l’information par les structures publiques- et même privées- sollicitées. À cela, s’ajoute la formation générale et universitaire du journaliste qui, le plus souvent, ne le prédispose pas à traiter efficacement et d’une manière intelligible et pédagogique l’information statistique. Dans la plupart des cas, cette dernière n’est pas donnée en chiffre absolue (information brute), mais translatée en moyenne pondérée, ratios, graphes en courbes, taux de corrélation,…etc. Pour pouvoir décrypter ces outils et surtout pour leur donner un sens pratique qui sera matérialisé dans l’article de presse, par des mots ou d’autres chiffres plus simplifiés ou plus accessibles au lecteur, il faut, avouons-le, un minimum de formation en la matière. Il faut dire aussi que les publications périodiques et les journaux spécialisés dans le domaine, capables de vulgariser des concepts et des outils statistiques, commencent à peine à connaître les faveurs des lecteurs. Certains quotidiens nationaux ont même crée leur supplément économique pour combler un tant soit peu le déficit en information économique. Il va sans dire que les statistiques, inventaires et recensements ne suffisent pas, à eux seuls, à instaurer la cohérence et l’appréhension globale du sujet traité. La connaissance de la géographie humaine, du droit commercial, du droit des entreprises, du code des investissements et d’autres législations spécifiques s’avère parfois d’un précieux secours. Bref, outre une formation universitaire qui devrait revoir ses ambitions à la hausse, les jeunes praticiens de l’information sont plus que jamais appelés à s’inscrire dans une dynamique de formation continue qui peut revêtir plusieurs formes : formation à la carte dans des centres ou instituts spécialisés, dans des entreprises industrielles, au niveau de l’administration (fonction publique), participation à des circuits touristiques,…etc.
En tout cas, la nécessité du journalisme spécialisé prise en charge dans les pays développés depuis longtemps, se fera sentir dans notre pays au fur et à mesure de la formation du lectorat –qui développera ses exigences propres- et de la complexité/diversité de l’actualité appelée à être traitée par le journaliste (nouvelles spécialités judiciaires versées dans la bioéthique, les arbitrages économiques ; les défis écologiques, les nouvelles technologies de l’information,…).
Faute de pouvoir réaliser ce saut qualitatif, la presse écrite risque de perdre encore du terrain face aux médias audiovisuels dont l’offensive arrive aujourd’hui à envahir même le téléphone portable.
La formation et ses objectifs
Dans la phase actuelle de la maturation des titres de presse, des professionnels commencent à concevoir d’autres opportunités à exploiter au sein même de ces titres pour leur donner plus de consistance, de professionnalisme et de pédagogie. En effet, l’on ne peut se permettre de décrypter et de restituer correctement l’actualité politique, sociale, culturelle et économique sans un minimum de spécialisation que requièrent ces champs d’intervention.
Néanmoins, il se trouve que la formation universitaire actuelle ne permet pas d’embrasser l’ensemble des éléments cognitifs permettant un accès et une pratique commode à un journalisme spécialisé. C’est le déficit que compte résorber, ne serait-ce que partiellement, la nouvelle École supérieure de journalisme qui a ouvert ses portes en 2009. Cette structure universitaire se fixe pour objectifs de « tenir compte des besoins des secteurs utilisateurs, d’une part, épouser les tendances modernes de la formation spécialisée en audiovisuel et dans les nouvelles technologies dans les pays développées, d’autre part », selon les propos de son directeur, M.Brahim Brahimi. Ce sont à la fois les outils didactiques- basés sur les nouvelles technologies de l’information et de la communication- et le contenu de la formation, qui s’appuie sur l’information de proximité et les problèmes de société qui auront une place de choix dans la formation dispensée. Cette école se donne pour mission, comme il le souligne dans son document de présentation de l’École, de « cerner les grands dossiers d’actualité dans tous les secteurs de la vie humaine » et en faire prendre une connaissance parfaite aux étudiants « pour qu’ils soient à même de comprendre les grands enjeux économiques, sociaux et politiques, de les décrire, de les expliquer et surtout de les analyser ». Les candidats seront orientés vers une spécialité du journalisme correspondant à la branche dans laquelle ils ont obtenu leur licence.
En tout cas, il était temps que l’Université algérienne revoie sa méthode de formation et les objectifs liés à celle-ci dans le domaine du journalisme et des sciences de la communication. L’expérience de la presse algérienne depuis l’ouverture du champ médiatique aux personnes morales de droit privé a acquis une certaine maturité pour dégager les déficits et identifier les vrais problèmes inhérents à la formation en journalisme. De même, les thématiques abordées, les outils utilisés et la méthodologie y afférente ont certainement beaucoup à gagner en subissant le regard et l’examen d’une structure académique qui est censée pouvoir dégager les nouveaux besoins de la société en matière d’information et d’outils techniques qui lui servent de support (écrit de presse, radio, télévision et en toile Internet).
Outre une formation de base qui ambitionne d’acquérir des qualités performantes, la formation continue constitue un autre axe qui ne manque pas d’importance. La mise à niveau des connaissances dans différents domaines, l’utilisation des multimédias à grande échelle et le perfectionnement permanent des techniques rédactionnelles demeurent le noyau de cette formation continue qui permet de rester en phase avec les innovations intervenues à travers le monde.
Amar Naït Messaoud