Aït Yahia Moussa est l’une des communes où, jusqu’à présent, il n’existe aucune structure sécuritaire à l’exception du cantonnement de la garde communale. S’il est dit que la sûreté semi urbaine est réceptionnée, il n’est pas dit quand cette structure sera opérationnelle. D’ailleurs, c’est ce qu’attendent aussi bien les citoyens, notamment ceux du chef-lieu, que les responsables locaux, car, faudra-t-il le souligner, ils vivent quotidiennement dans l’insécurité. « Nous avons soulevé le problème de la mise en service de cette sûreté au wali, lors de sa visite dans la région. Même si pour le moment, il n’y a pas de célibatorium, nous avons proposé d’y implanter des roulottes en attendant. C’est extrêmement urgent ! », nous a confié le maire d’Aït Yahia Moussa. Pour illustrer l’insécurité qui règne au chef-lieu, on citera le jeune homme qui a trouvé la mort lors une rixe dans un débit de boissons illégal.
La municipalité d’Aït Yahia Moussa a bénéficié d’un projet de brigade de gendarmerie, mais ce dernier n’est pas encore lancé. « Le site a été choisi et nous avons entendu que l’avis d’appel d’offres a été lancé. C’est dire que ce projet est en perspective », nous a appris une source locale à ce sujet. La majorité des villages est concentrée dans une zone rurale, c’est pourquoi ce projet urge dans cette commune. Depuis le redéploiement de ce corps de sécurité il faut souligner que, pour le moment, seule la commune de M’Kira, dans le versant sud, a une brigade. Les citoyens de la commune d’Aït Yahia Moussa avaient sollicité cette brigade en vue de les protéger des agressions et autres vols.
Amar Ouramdane