Implanté à sept kilomètres au nord de M’Chedallah, la localité Ath Lambarek abrite une population avoisinant deux milles âmes qui affrontent un quotidien des plus durs. En effet, l’unique route reliant le hameau à l’extérieur est en terre battue, elle n’a jamais connu de revêtement, elle devient infranchissable, même à pied, à la moindre averse. Le réseau de l’éclairage public ne sert que de décor dans ce village. Les lampadaires suspendus sur les pylônes électriques ont cessé de fonctionner il y a belle lurette, sans que les services concernés ne daignent bouger le petit doigt pour leur réparation ne coûtant pourtant que des miettes. L’eau potable n’arrive dans les robinets des ménages qu’une fois tous les trois ou quatre jours. Cela s’ajoute à la détérioration du réseau d’AEP, sur lequel sont apparues des fuites à plusieurs endroits. L’intervention des services concernés ne se fait que rarement, laissant ainsi des milliers de mètres cubes d’eau partir inutilement dans les ravins. Notons par ailleurs, que la localité vient de bénéficier d’un projet pour la réalisation d’un château d’eau. Cet ouvrage sera implanté sur une colline surplombant le village et les travaux lancés il y a quelques mois avancent à une cadence appréciable, selon des villageois. Ce réservoir mettra, à coup sûr, fin au calvaire du manque d’eau potable que connaît ce village depuis toujours.
N. H.
