La CNICEP annonce un rassemblement devant le ministère du Travail, le 4 juin

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La commission nationale pour l’intégration des contractuels et de l’emploi précaire (CNICEP), compte observer un rassemblement national le 4 juin prochain, devant le ministère du Travail, de l’Emploi et de la Sécurité sociale.

Ce mouvement de protestation a été décidé en marge de la réunion de CNICEP, affilié au syndicat national autonome des personnels de l’administration publique (SNAPAP), en présence des représentants de 12 wilayas du pays. L’ordre du jour de la rencontre de cette organisation syndicale a tourné autour des problèmes de l’emploi précaire. Les membres de cette commission ont reconnu que « le statut du personnel de cette catégorie est très défavorisé et sont dépossédés de leurs droits ».

Ces derniers ont, dans ce contexte, déploré le fait que « le personnel de cette catégorie n’a pas le droit à une retraite, aux congés de maladie et de maternité ainsi qu’aux différentes primes et indemnités ».

« Les bas de salaires des fonctionnaires de cette catégorie varient entre 3 000 et 15 000 DA, alors que la majorité des ces travailleurs sont des pères de famille », lit-on dans le communiqué du CNICEP rendu public hier. Ainsi donc, et devant cet état de fait, les membres de ladite commission demandent à ce que ces travailleurs soient intégrés dans leurs postes de travail.

Aussi, la commission nationale pour l’intégration des contractuels et de l’emploi précaire réclame l’abrogation de toutes les lois qui permettent la création d’emplois précaires. « Ces derniers sollicitent des pouvoirs publics d’octroyer des contrats de travail indéterminé aux travailleurs issus de l’emploi précaire dans le cadre de PID, CID, et AIG », a encore ajouté le même communiqué.

La commission nationale pour l’intégration des contractuels et de l’emploi précaire a lancé un appel à tous les fonctionnaires pour se mobiliser autour de cette action de protestation afin de faire pression sur les pouvoirs publics pour qu’ils répondent favorablement à leur plate-forme de revendications.

Lemya Ouchenir

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