La photo ci-dessous n’est pas un montage, elle reflète une réalité et impose d’elle-même cette question qui vient tout de suite à l’esprit :«Qui a existé en premier ? La bâtisse ou le poteau ?»
Le danger d’électrocution et d’interférences est omniprésent, sans compter celui de voir la demeure visée par les cambrioleurs, car ce poteau ferait très bien office d’échelle.
Pour pouvoir se mettre à l’abri, Mouhou Oulhadj, propriétaire de cette maison, s’est vu demander, selon ses dires, par les services de la Sonelgaz, quelques 18 millions de centimes pour le déplacement de ce «support». Les mêmes services rétorqueront, sûrement, que c’est le bâtisseur qui est venu s’y coller. Et même dans ce cas de figure, ce citoyen aurait été contraint par la superficie dont il est propriétaire et le respect de l’alignement et des distances de voisinage et autres contraintes. Son terrain n’est pas extensible, par contre un poteau pourrait être déplacé ne serait-ce que de quelques mètres …
La question qui se pose est:«Y’a-t-il eu un avis pour implanter ce support ?»
Ceci rappelle un récit fait par un retraité des PTT qui disait : « On pose nos supports sans autorisations et là où on veut, mais nous les déplaçons dés qu’on nous le demande ». Alors pourrait-on remédier à la situation de Mouhou Oulhadj pour éviter toute mauvaise surprise à sa famille dont la maison n’est même pas raccordée au réseau électrique, si ce n’est un branchement temporaire de chez un proche.
Achiou Lahlou..