La sardine toujours inabordable

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Depuis quelques temps, même les citoyens issus de la classe moyenne se plaignent de ne pouvoir se permettre la consommation de poisson. Prenons la sardine qui est passée en l’espace de quelques mois de 80 DA à 350 DA le Kg, c’est-à-dire que le prix a quadruplé un non sens pour le consommateur qui d’habitude mangeait du poisson, du moins de la sardine, au moins une fois dans la semaine. Les plus débrouillards partent pendant les week-ends et s’adonnent à la pêche pour relever le défi en allant pêcher du poisson en mer, et d’autres se contentent du poisson d’eau douce qu’il pêchent dans les retenues d’eau et barrages. La ville de Bouira ne possède pas une poissonnerie, encore un autre non sens. Ce commerce se limite juste à des grossistes qui disposent de camions frigorifiques, et acheminent la marchandise pour la détailler aux vendeurs ambulants, soit dans des véhicules ou très souvent sur des charrettes qu’ils placent leur marchandise pour la vendre enfin aux consommateurs. De la sorte, le poisson se vend généralement dans la rue, sauf le poisson congelé avec ses variétés est cédé dans des locaux. Cependant, même les prix du poisson congelé ne sont pas à la portée de tout le monde : le filet de saule congelé est cédé à 380 DA le Kg, le merlan à 350 DA le Kg, le rouget et l’espadon à 400 DA.

Fahem H.

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