Grandiose cérémonie d’ouverture à la maison de la culture

Partager

La maison de la culture Mouloud Mammeri a abrité hier la cérémonie d’ouverture de la journée nationale de l’artiste par le directeur de la maison de la culture M. Ould Ali EL Hadi.

Etaient présents un nombre important de personnalités tel que l’artiste Belkhir Mohamed Akli, la famille de feu Ameziane Mohand Ameziane, M. Arezki Azouz et Boudjemaâ Rabah (animateurs radio), M. Amour Abedsslam, le responsable du syndicat des artistes du bureau, le chef de sûreté de daïra de Tizi-Ouzou, ainsi que le mouvement associatif et la presse. Durant son intervention, M. Ould Ali a souhaité en premier lieu la bienvenue à tous les présents pour leur présence à son invitation. «L’objectif de cet événement consiste à donner l’occasion à tout les artistes de se rencontrer», a-t-il ajouté. Il a signalé en outre que son établissement a mis en place tout un calendrier de sorte à donner l’occasion à tous les artistes de s’exprimer, et ce, durant toute l’année. Il a également évoqué la situation de l’artiste algérien, déplorant «l’absence d’un vrai statut d’artiste ainsi que les conditions de vie qui ne n’honorent pas». «J’appelle tout le personnel des institutions culturelles à davantage s’impliquer et à continuer de travailler pour que l’artiste puisse vivre dans la dignité», a-t-il conclu. Pour sa part, le responsable du syndicat des artistes du bureau d Tizi-Ouzou, a rendu hommage aux artistes disparus ou encore en vie sans exception. «Je remercie la direction de la culture qui a bien occupé l’horizon culturel dans la région et a fait un beau tableau pour l’occasion», a-t-il estimé. L’objectif de ce syndicat d’artistes est, rappelle-t-on, «l’instauration d’un statut universel de l’artiste», de même que l’amélioration de sa la situation et de ses conditions de vie. «L’artiste n’a pas de sécurité sociale, ni le droit à un logement», a-t-il regretté. Beaucoup d’autres problèmes qui marquent le quotidien de l’artiste, on été énumérées dont le cas de Belkhir Mohand Ali, paralysé d’un côté et travaillant comme agent de sécurité à l’APC de Boudjima. «Il n’aurait pas été dans cette situation s’il avait un statut d’artiste, car un artistes doit se sacrifier pour son art et non pas à travailler pour vivre», a-t-il martelé. L’orateur a conclu par le projet de statut universel dont les études sont toujours en cours, après avoir fait appel à tout le monde à honorer l’artiste et lui donner sa dignité. Il est à rappeler qu’à l’occasion de la célébration de cette journée nationale, une importante exposition de photographies des grands piliers de la chanson algérienne, de livres, articles de musiques, CD et tableaux de peintures, a décoré la maison de la culture, en plus qu’un grand spectacle animé par de grandes figures de la chanson kabyle, et ce, en hommage aux artistes Oukil Amar, Belkhir Mohand Akli, Amar Seghir et Ameziane Mohand Ameziane.

Rachida Selmani

Partager