Les citoyens comptent se remobiliser

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Les pétitionnaires, ayant entrepris des démarches auprès de l’APC, de la daïra de Kadiria et de la SNTF, pour relancer l’activité de l’arrêt du train à la gare Aomar, attendent toujours la satisfaction de leur doléance. L’arrêt Aomar barrière, avant sa suspension au début de la décennie noire, était sollicité non seulement par les citoyens de la localité mais également par ceux de Draâ El Mizan, Boghni, voire Ouadhias. A la remise de la lettre, signée par pas moins de 200 personnes, aux différentes autorités, certains parmi les signataires disent que la SNCF avait donné son accord pour un début de prestation le 15 mars de l’année en cours. Au regret de tout le monde, il ne s’est rien passé de spécial à cette date, puisque les jours qui ont suivi, la population active, dont les 200 signataires exerçant à Boumerdés ou Alger, a continué à se déplacer sur Lakhdaria pour rejoindre les établissements où elle exerce. Pour ce qui concerne le blocage, il semble que d’autres localités, plus peuplées et dans le besoin, ont fait la demande à la SNCF pour étendre sa prestation plus loin que la ville de Bouira, rapporte un cheminot de Aomar, « on parle de M’Chedallah, ce qui n’est pas du goût des initiateurs de l’idée, car, dit-on, si le train démarre de l’ex Maillot, le départ se fera à 4h00, laquelle horaire, contraindra les voyageurs d’Aomar à embarquer à 4h30 ». Ainsi, sachant que le parcours Aomar-Alger prend 2 heures de temps sur rail, les rédacteurs de la pétition se demandent ce qu’ils feraient des 90mn d’intervalles entre l’arrivée à destination et le début d’activité. En tout cas, aucune autre raison, expliquant le non début de la prestation de la SNTF, ne fait sujet de débat à Aomar, mise a part celle-ci.

A. Cherif

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