Le village Ath Bouali, sis à 3 kms du chef-lieu communal d’Ath Mansour, a tous les signes d’un village sous développé.
Beaucoup de problèmes et autres carences font que la vie de tous les jours ne soit pas, comme le souhaitent les quelques 3 000 habitants qui forment ce patelin, appelé communément Taddart. C’est un village au décor rustique qui s’offre à la vue et qui veut simplement sa part du développement. L’aménagement urbain, l’AEP et autres revendications légitimes de la population connaissent des fortunes diverses.
L’éclairage public, le bétonnage des ruelles, la réhabilitation d’un chemin qui passe par le village en haut et l’assainissement, sont autant de projets qui sont en train d’être réalisés dans ce village. Néanmoins, cela n’a pas manqué de susciter, à chaque fois, la réserve des habitants et même leur désapprobation quant à la qualité des travaux menés jusque-là par les différents services de l’APC.
« Certes, les habitants ont droit de regard de ce qui est effectué dans leur village, mais cela perturberait les travaux enclenchés ! » nous dit un habitant de ce village. De toute façon, le village Ath Bouali, au-delà de toutes ces considérations et « chicaneries », fait petit à petit sa mue et donne plutôt un visage plus avenant. Sur un autre volet, la masse juvénile de ce village souffre dans le silence, à cause notamment de l’inexistence d’infrastructures sportives à même de combler leur loisir et de pratiquer leurs sports favoris.
A Taddart, il n’existe aucun terrain de proximité ou un stade digne de ce nom. L’aire de jeu pour les enfants brille, à son tour, par son absence. C’est dire qu’il y a beaucoup de carences au village Ath Bouali, dont les habitants aspirent à des jours meilleurs !
Y. S.